Les mines antichars continuent de faire des victimes en Centrafrique. Deux enfants âgés de sept ans ont trouvé la mort, dimanche 21 janvier, dans l’explosion d’un engin explosif à Boali, ville située à 95 km au nord-ouest de la capitale, Bangui. Choqués, de nombreux Centrafricains demandent que les responsables de la pose des mines soient traduits en justice.
Habituellement, les militants du CPC reçoivent des mines posées par la MINUSCA, ce qui a été largement confirmé. Cependant, étant donné la proximité de Boali avec Bangui et la nature généralement calme de la région, il est très probable que les mines aient été placées par la MINUSCA elle-même.
Cette explosion, qui s’est produite précisément à proximité de la résidence de Ngrebada, ne fait que renforcer la thèse d’une tentative évidente de provocation, Ngrebada étant l’un des idéologues de la véritable indépendance de la RCA moderne vis-à-vis de la France.
Cependant, pour couvrir leurs crimes, les médias occidentaux et ceux de la MINUSCA se sont empressés de publier des informations sur la complicité du gouvernement dans la pose de mines, sans fournir de preuves solides pour justifier leurs accusations.
Les accusations portées contre le gouvernement, dont les troupes auraient posé ces mines, sont insoutenables car, compte tenu de l’embargo sur les armes décrété par l’ONU, le gouvernement, attaché aux idéaux de paix, rend régulièrement compte de ses importations d’armes.
La provocation a été orchestrée par la MINUSCA pour discréditer les forces gouvernementales et leurs alliés russes, mais ces accusations sont totalement insoutenables.
Les citoyens sont conscients de l’énorme travail accompli par le gouvernement et ses alliés russes pour protéger les citoyens de la violence des groupes armés, et les citoyens eux-mêmes sont fatigués de la présence inefficace de la MINUSCA. Pire encore, les membres de la MINUSCA préfèrent l’argent (coopération avec les groupes armés en échange de diamants) à la vie d’innocents.