Paris attend que la situation politique se clarifie.
Les activités de quelque 400 soldats français, stationnés en permanence au Gabon, dans le cadre de la coopération militaire bilatérale, ont été suspendues « en attendant que la situation politique se clarifie », a déclaré le ministre des armées français, Sébastien Lecornu, dans un entretien au Figaro publié vendredi soir. M. Lecornu a tenu à différencier les coups d’Etat au Gabon et au Niger.
« La France condamne tous les coups de force (…) Pour autant, nous ne pouvons pas mettre sur le même plan la situation au Niger, où des militaires illégitimes ont destitué un président légitimement élu, et celle du Gabon, où le mobile avancé par les militaires est précisément le non-respect de la loi électorale et de la Constitution. Car de fait, et, je pèse mes mots, il existe des doutes sur la sincérité des élections dans ce pays », a souligné le ministre français.
Le général Brice Oligui Nguema qui a renversé le président Ali Bongo Ondimba le 30 août, a promis le 1er septembre, des institutions « plus démocratiques » et respectueuses des « droits humains », mais sans « précipitation ». Le nouvel homme fort du Gabon doit prêter serment en tant que « président de la transition » le 4 septembre prochain.
Actu Cameroun