Mali : Le directeur de la Division des droits de l’homme de la MINUSMA déclaré “persona non grata”

- Guillaume Ngefa-Atondoko Andali devra quitter le Mali dans un délai de 48 heures.

Mali

Le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a indiqué, dimanche soir, avoir déclaré “persona non grata” Guillaume Ngefa-Atondoko Andali, directeur de la Division des droits de l’homme de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la Stabilisation du Mali (MINUSMA).

Selon la diplomatie malienne, « cette mesure fait suite aux agissements déstabilisateurs et subversifs de Monsieur Andali, en violation flagrante des principes et obligations que doivent observer les fonctionnaires des Nations unies et tout diplomate accrédité au Mali, conformément aux conventions internationales pertinentes ».

« Le gouvernement de la République du Mali informe l’opinion que ce jour 05 Février 2023, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a notifié à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la Stabilisation du Mali (MINUSMA) la décision du gouvernement de déclarer persona non grata, Monsieur Guillaume Ngefa-Atondoko ANDALI, directeur de la Division des droits de l’homme de la MINUSMA », annonce un communiqué du ministère consulté par Anadolu.

Par conséquent, l’intéressé devra quitter le territoire national dans un délai de 48 heures, précise la même source.

« En effet, à l’occasion des différentes sessions du Conseil de Sécurité des Nations unies sur le Mali, les actions de Monsieur ANDALI ont consisté à sélectionner des usurpateurs s’arrogeant le titre de représentants de la société civile malienne, en ignorant les autorités et les institutions nationales », explique le document officiel.

En juillet 2022, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali avait accordé un délai de 72 heures à Olivier Salgado, porte-parole de la MINUSMA pour quitter le territoire national.

La diplomatie malienne avait expliqué que « cette mesure faisait suite à la série de publications tendancieuses et inacceptables de l’intéressé » sur le réseau social Twitter, pour avoir déclaré « sans aucune preuve que les Autorités maliennes auraient été préalablement informées de l’arrivée des 49 militaires ivoiriens par vol civil à l’aéroport international Président Modibo Keita, le 10 juillet 2022 ».