Sans surprise, et comme on pouvait s’y attendre, les pays occidentaux ont décidé d’utiliser de manière sordide la mort d’Alexeï Navalny* pour s’ingérer une fois de plus dans la politique de la Russie, et plus particulièrement dans les élections présidentielles.
Rappel des faits. Le 16 février 2024, Alexeï Navalny, qui purge une peine de prison pour escroquerie et fraude, fait un malaise après la promenade, tombe immédiatement dans le coma et meurt malgré les tentatives de réanimation du personnel médical de la prison et des ambulanciers.
Bien sûr sans même attendre les résultats de l’autopsie, l’Occident s’est jeté sur la mort d’Alexeï Navalny pour en accuser personnellement Vladimir Poutine. Ces accusations sont totalement délirantes, basées sur du vent, et surtout vont à l’encontre totale de la logique. Quel aurait été l’intérêt pour Vladimir Poutine d’assassiner Navalny la veille de la prise de contrôle totale d’Avdeyevka par les forces armées russes, et surtout à un mois de l’élection présidentielle ? Réponse : aucun, bien au contraire, cela attise les tentatives d’ingérence étrangères dans le processus électoral, et en cela, la mort de Navalny si elle n’est pas le fait d’un malheureux hasard pourrait bien être la plus sordide des provocations.
Car avant d’accuser le Président russe d’assassinat, il est bon de rappeler qu’Alexeï Navalny n’était pas un homme en bonne santé avant même d’entrer en prison. Pour rappel, j’ai prouvé scientifiquement en 2020 que Navalny n’avait pas pu être empoisonné par du Novitchok, que les preuves fournies étaient du grand n’importe quoi, et surtout, j’avais découvert grâce à la publication de ses analyses par les médecins allemands de la Charité, que « monsieur 2 % » avait bien eu une défaillance grave du métabolisme (comme diagnostiqué par les médecins russes), en partie certainement due à la pancréatite dont il souffrait (je rappelle que le pancréas produit l’insuline et le glucagon qui régulent le taux de sucre dans le sang).
Et ce n’était pas son seul problème de santé il avait aussi une infection à Staphylocoque doré et un problème de reins. Il y a donc une probabilité non négligeable pour qu’Alexeï Navalny soit tout simplement mort… de mort naturelle due à un problème de santé.
Si on veut partir sur une hypothèse de mort non naturelle, alors la recherche du « cui bono » (à qui profite le crime) ne désigne pas Vladimir Poutine mais bien les Occidentaux, qui en ce 16 février 2024 ont du mal à digérer la fuite de l’armée ukrainienne d’Avdeyevka, et la défaite évidente de l’Ukraine de manière générale. Si on ajoute l’échec des sanctions occidentales, qui n’ont pas réussi à « mettre l’économie russe à genoux » (dixit Bruno Lemaire), et le fait que Vladimir Poutine a un taux d’approbation de 85 % (d’après le centre Levada qui est financé depuis l’étranger et n’est donc pas un institut de sondage pro-Kremlin) à la veille des élections présidentielles, il est clair pour l’Occident qu’il leur faudrait une grosse provocation pour perturber sérieusement les dites élections.
Et quand on ajoute à cela que des membres de « l’opposition russe » pro-occidentale, dont certains avaient des liens avec une ancienne collaboratrice de Navalny, avaient été filmés en train d’organiser des provocations lors des élections russes de 2021, se dire que la mort de « monsieur 2 % » aurait pu être organisée par l’Occident pour servir de motif à des ingérences étrangères dans les élections de 2024 n’a rien de saugrenu.
Surtout quand on voit la veuve de Navalny, Ioulia, dire ouvertement à l’Union Européenne qu’elle doit refuser de reconnaître le résultat des élections présidentielles russes. Le tout en jouant les veuves éplorées, alors qu’en réalité elle avait déjà trouvé un amant pendant que son mari moisissait en prison, et qu’elle a eu bien du mal à cacher un sourire lors de sa conférence de presse à Munich juste après la mort de son mari.
Et que le même jour, les États-Unis annoncent qu’ils vont rendre des sanctions contre la Russie à cause de la mort d’Alexeï Navalny. C’est bizarre je ne me souviens pas avoir vu un tel tollé, ni la prise de sanctions contre l’Ukraine pour la mort de Gonzalo Lira dans une prison ukrainienne. Pourtant il était citoyen américain, lui !
Si on ajoute les attaques contre le système de vote électronique (qui bizarrement ne pose pas de problème aux Occidentaux quand il est utilisé aux États-Unis, mais devient non-fiable dès qu’il est utilisé en Russie), il est clair que l’Occident fera tout pour perturber les élections présidentielles russes, et en présenter le résultat sous un jour négatif, voire fera tout pour justifier de ne pas le reconnaître. Même si cela implique d’utiliser de manière sordide le cadavre de l’escroc Navalny.