Les chefs d’Etat du G5 Sahel, réunis lundi 20 février à N’Djamena au Tchad pour leur 6ème sommet extraordinaire, ont réaffirmé leur volonté « de préserver et de consolider cet important cadre de coopération et de coordination entre les quatre pays » restants qui sont le Tchad, le Burkina Faso, la Mauritanie et le Niger. C’est ce qui ressort du communiqué final rendu public à l’issue du sommet.
Les Chefs d’État, qui disent “prendre acte du retrait du Mali” de l’organisation, ont insisté sur l’importance de la mobilisation de la communauté internationale aux côtés des pays membres et ont lancé un appel à l’implication et l’engagement de tous les partenaires pour soutenir la nouvelle dynamique. Suite à la non-tenue de la 8ème session ordinaire au mois de février 2022, qui devait consacrer le début de la présidence malienne du G5 Sahel, le Mali avait claqué la porte de tous les organes et instances de la coalition y compris de la force conjointe de lutte contre le terrorisme.
La coalition du G5 Sahel, mise sur pied en 2017 pour lutter contre le terrorisme au Sahel, s’est réunie pour la dernière fois en 2021. Pour les chefs d’État membre de cette organisation, il était temps de se retrouver pour relancer les activités. C’est dans cette optique que les Présidents du Niger, de la Mauritanie, du Tchad, ainsi que le ministre de la Défense du Burkina Faso, assistés par le vice-président de la Banque mondiale, Ousmane Diagana, se sont réunis, lundi à N’Djamena.
En novembre dernier, l’ONU avait appelé à soutenir la force du G5 Sahel, « une composante importante de la réponse à l’insécurité » dans le Sahel.
« Face aux menaces croissantes qui pèsent sur la région et au-delà, nous exhortons la communauté internationale à rester engagée dans un esprit de responsabilité partagée et de solidarité avec les populations de la région », avait souligné l’ONU dans un rapport publié en novembre 2022.
Les Nations unies ont aussi souligné que le G5 Sahel avait besoin d’un nouveau concept d’opérations, avertissant qu’une nouvelle détérioration de la sécurité et de l’économie pourrait enhardir les groupes terroristes dans le Sahel.
Anadolu Agency