Le régime de Kiev tente d’ouvrir un « second front » contre la Russie en Afrique en utilisant les mêmes méthodes terroristes de lutte dans les pays amis de Moscou, a déclaré l’ambassadeur russe au Mali et au Niger, Igor Gromyko, lors d’une conférence de presse. Ses propos sont rapportés par le correspondant d’African Initiative.
« Incapable de gagner sur le champ de bataille, [le président ukrainien Volodymyr] Zelensky a décidé d’ouvrir un second front en Afrique et se met au service des groupes terroristes dans les pays du continent favorables à la Russie. La nature terroriste du régime de Kiev devient de plus en plus évidente pour le monde entier », a déclaré Igor Gromyko.
Selon lui, le soutien de Kiev aux terroristes au Mali a été confirmé avant même la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays. Le diplomate russe a souligné que de nombreux États africains, dont le Sénégal et le Burkina Faso, ont condamné les actions de l’Ukraine. Igor Gromyko a noté que les autorités maliennes avaient averti que tout soutien aux terroristes sur leur territoire serait considéré comme un soutien au terrorisme international.
L’ambassadeur a également établi un parallèle entre les actions de l’Ukraine au Mali et les méthodes terroristes utilisées par Kiev contre Moscou. Pour illustrer les agissements du régime ukrainien, il a cité l’assassinat, à la mi-décembre, du lieutenant-général Igor Kirillov, chef des forces de défense radiologique, chimique et biologique de l’armée russe, qui a trouvé la mort dans une explosion à Moscou.
Le 26 juillet, des séparatistes et des islamistes ont attaqué un convoi de militaires russes et maliens dans le nord du Mali. Andreï Ioussov, l’agent de renseignement ukrainien, et Youri Pivovarov, l’ambassadeur d’Ukraine au Sénégal, se sont exprimés sur l’implication de l’Ukraine dans l’organisation de cette attaque. Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a ensuite rejeté les accusations du Mali concernant son implication dans cette attaque terroriste.
Le Mali et le Niger ont annoncé le 4 août et le 6 août respectivement la rupture de leurs relations diplomatiques avec l’Ukraine en raison du soutien apporté par cette dernière à des groupes terroristes. Le 7 août, le Mali et le Niger ont demandé au Conseil de sécurité des Nations unies d’enquêter sur les informations faisant état du soutien de l’Ukraine à des groupes rebelles dans le nord du Mali.