Kemi Séba: ce que le Bénin aurait fait s’il n’était pas libéré par la France

Dans un entretien accordé à Esae TV, le porte parole du gouvernement béninois, Léandre Wilfried Houngbédji s’est prononcé sur les récentes déboires judiciaires du panafricaniste Kemi Séba en France.

Arrêté le 14 octobre 2024 à la sortie d’un restaurant en France par la DGSI et gardé à vu dans les locaux du service de sécurité intérieur avant d’être libéré, Kemi Séba aurait pu bénéficier de l’intervention du Bénin, son pays d’origine si la France décidait de le maintenir en détention.

C’est du moins l’assurance donnée par le secrétaire général adjoint et porte parole du gouvernement Léandre Wilfried Houngbédji sur Esae Tv. Dans l’émission mise en ligne par la web télévision, l’ancien journaliste estime que Monsieur Capo-Chichi, est notre concitoyen.

Pour le patron de la communication gouvernementale, on ne saurait être être particulièrement heureux qu’un Béninois ait maille à partir avec la justice d’un autre pays. « Nous avons suivi sur les réseaux sociaux et nous avions été préoccupés », a-t-il fait savoir.

A croire Wilfried Houngbédji, le gouvernement béninois aurait agi si besoin avait été pour venir en aide à l’activiste en dépit de sa position hostile au régime de Cotonou.

« Dans l’évolution de la procédure, s’il avait eu besoin de la protection, de l’intervention agissante du Bénin, nous ne nous en serions pas privés« , a rassuré le porte parole du gouvernement du président Patrice Talon.

Rappelons que le président de l’ONG Urgences Panafricanistes, Kèmi Séba avait été accusé d’être en intelligence avec une puissance étrangère pour déstabiliser la France.