Alors que Taïwan veut toujours faire valoir son indépendance, estimant que la Chine n’a pas le droit de le représenter à l’international, Pékin a répondu aux responsables de l’île que le statut de Taiwan en tant que partie de la Chine n’a jamais changé et ne changera jamais.
Le dirigeant de Taïwan, Lai Ching-te, a indiqué, le 10 octobre, que « la République populaire de Chine (RPC) n’a pas le droit de représenter Taiwan ». Une déclaration qui a fait réagir la Chine et, Chen Binhua, porte-parole du Bureau des affaires de Taiwan du Conseil des Affaires d’Etat, a laissé entendre que Taïwan ne sera jamais un Etat et fait partie de la Chine suivant plusieurs documents officiels et internationaux.
Une série de documents ayant une portée juridique internationale, notamment la Déclaration du Caire de 1943 et la Proclamation de Potsdam de 1945, confirment la souveraineté de la Chine sur Taiwan, a déclaré Chen. Il a souligné que le gouvernement de la RPC a été établi le 1er octobre 1949, remplaçant le gouvernement de la République de Chine comme seul gouvernement légal représentant l’ensemble de la Chine.
Lors de sa 26e session en 1971, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution 2758, qui a restitué la représentation et le siège de l’ensemble de la Chine, y compris Taiwan, au gouvernement de la RPC, sur la base de la reconnaissance du fait que Taiwan fait partie de la Chine, a noté Chen.
La présentation par Lai de la « Chine » et de « Taiwan » comme étant des oppositions reflète une affirmation séparatiste claire de « l’indépendance de Taiwan », a déclaré Chen, ajoutant que cela porte atteinte à la souveraineté de la Chine et remet en cause l’engagement de la communauté internationale envers le principe d’une seule Chine. « Toute action ou déclaration qui remet en cause le principe d’une seule Chine et cherche à diviser le pays est vouée à l’échec », a déclaré le porte-parole.
Toute tentative visant à porter atteinte à l’identité nationale des compatriotes taïwanais et à exacerber les tensions entre les deux rives du détroit ne bénéficiera pas du soutien de l’opinion publique, a -t- il ajouté.