Macron veut que l’UE arrête de suivre les États-Unis, les réactions ne se font pas attendre

Les propos de Emmanuel Macron sur la dépendance de l’Europe face à Washington ont provoqué une polémique sur la prise de position de certains pays africains vis-à-vis du conflit ukrainien décriée par les Occidentaux.

Après sa visite en Chine, le président français a déclaré le 9 avril que l’Union européenne (UE) ne devrait pas « être suiviste » vis-à-vis des États-Unis sur le sujet de Taïwan. Cette déclaration a créé un tollé sur la toile.

« Avons-nous intérêt à une accélération sur le sujet de Taïwan ? Non. La pire des choses serait de penser que nous, Européens, devrions être suivistes sur ce sujet et nous adapter au rythme américain », a déclaré Emmanuel Macron.

Un internaute s’indigne que Macron n’accepte pas que les Africains prennent position dans le conflit ukrainien tout en demandant à l’UE de rester neutre à propos de Taïwan.

« Quand les Africains disent que la guerre d’Ukraine n’est pas leur guerre, Macron se fâche et leur fait la leçon ! Et là, il dit la même chose sur Taiwan ! Étonnant, non ? », réagit-il.

 

Le malade mental et les paroles en l’air

François Asselineau, président du parti Union populaire républicaine et ex-candidat à la présidence française, signale aussi un manque de cohérence entre les actes posés par le chef de l’Élysée et ce qu’il déclare, utilisant l’expression du « malade mental du « en même temps » ».

 

« Macron a ainsi critiqué au vitriol… ce que Leyen et lui-même venaient tout juste de montrer au monde entier », ajoute-t-il dans un autre message.

Selon Florian Philippot, président du parti français Les Patriotes, Emmanuel Macron, sachant que l’UE ne peut être en aucun cas indépendante, parle dans le vide.

 

Après sa visite en Chine, Macron n’est plus lui-même ?

Un autre internaute ironise et pense que c’est une copie du président français qui est revenue de Chine.

 

Emmanuel Macron s’est rendu le 5 avril en Chine pour une visite de trois jours. Une rencontre avec son homologue chinois qui selon l’Élysée, avait pour objectif d’éviter toute éventuelle « décision funeste » de Pékin visant à soutenir militairement Moscou.

source : Sputnik Afrique