En République Démocratique du Congo, les forces armées ont dénoncé, dans un communiqué le non-respect de la trêve humanitaire signée entre le Rwanda et ce pays d’Afrique centrale .
En RD Congo, l’armée dénonce le non-respect par les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda, de la trêve qui devait permettre aux humanitaires d’accéder aux zones touchées par le conflit, dans la province du Nord-Kivu. Cette dénonciation fait suite à une énième attaque des positions de l’armée congolaise dans le territoire de Masisi par les rebelles du M23.
“ Les terroristes de Rwanda defence force (RDF) ont lancé des attaques simultanées vers 4 h 52 du mercredi 10 juillet sur des positions de Forces armées de la République démocratique du Congo. Les forces armées de la République démocratique du Congo et ses partenaires dénoncent avec énergie le non-respect par le régime de Kigali de ladite trêve et son attitude belliciste légendaire à vouloir maintenir les populations déplacées dans des conditions atroces en leur privant ainsi l’accès à l’aide humanitaire”.
Guillaume Ndjike Kaiko, porte-parole des Forces Armées – RD Congo
Le 5 juillet 2024, les États-Unis avaient annoncé le début d’une trêve humanitaire de 2 semaines afin de permettre le retour volontaire des personnes déplacées et à fournir au personnel humanitaire un accès sans entrave aux populations vulnérables. Une mesure qui a été jugée insuffisante par certains déplacés de guerre et saluée par d’autres.
“La coalition RDF-M23 vient de saboter cette trêve recommandée par les États-Unis, il est nécessaire que des mesures conséquentes soient prises à l’égard des auteurs qui ont violé cette décision. On aurait bien voulu que cela soit respecté des deux côtés pour permettre un couloir humanitaire”.
Moïse Hangi, habitant de Goma – RD Congo
Depuis le début du conflit, 4 territoires sur les 6 que compte la province du Nord-Kivu sont déjà touchés par les actions du M23. Après Rutshuru, Masisi et Nyiragongo, c’est au tour de Lubero, dans le nord, d’être attaqué.
Source : Africa24