Dans un chœur retentissant, des figures politiques à travers Madagascar se sont unies pour dénoncer les récentes actions de la Présidente de l’Assemblée Nationale, condamnant sa tentative de “suspendre le processus électoral”. Cette manœuvre a été qualifiée de déviation claire du cadre constitutionnel, avec des déclarations fortes la qualifiant de “véritable coup d’État institutionnel”.
Une figure importante du paysage politique a déclaré : “Nous condamnons fermement l’initiative de la Présidente de l’Assemblée Nationale visant à arrêter le processus électoral. Cette action va au-delà des limites acceptables, poussant le pays en dehors du cadre constitutionnel. C’est totalement inacceptable.”
Au cœur des critiques se trouve la perception d’un excès de l’Assemblée Nationale. Les détracteurs soutiennent que la fonction principale de l’Assemblée est la législation et non la médiation pour entraver le déroulement des élections. La violation du principe de la séparation des pouvoirs devient évidente lorsque la Présidente de l’Assemblée convoque des responsables exécutifs, dépassant largement les limites de son mandat.
“Il s’agit d’une usurpation évidente que nous ne pouvons tolérer. L’Assemblée Nationale est conçue pour légiférer, non pour jouer le rôle de médiateur empêchant les élections. C’est une violation du principe de la séparation des pouvoirs”, a déclaré une autre figure politique.
De plus, des inquiétudes ont été soulevées quant à l’absence d’un mandat clair pour de telles actions. On affirme que la Présidente de l’Assemblée agit et parle au nom de l’Assemblée Nationale dans cette démarche, alors qu’aucun mandat n’a été enregistré pour de telles actions. Les membres de la majorité à l’Assemblée n’ont pas soutenu sa démarche, qui semble être une tentative claire de conduire le pays vers une transition.
Les critiques remettent en question la force exécutoire de la proposition de la Présidente de suspendre le processus électoral. Ils soutiennent que simplement proposer une suspension n’oblige pas les responsables de l’État à la suivre. “Ce n’est pas parce qu’elle parle de suspendre le processus que les responsables de l’État la suivront dans ses divagations. Pour nous, il n’y a aucune raison que les élections n’aient pas lieu le 16 novembre”, a souligné une autre figure politique.
La position collective de la communauté politique est claire : une condamnation unanime des actions de la Présidente de l’Assemblée Nationale, considérée comme une déviation injustifiable des normes constitutionnelles. À l’approche d’un moment électoral crucial, la nécessité de respecter les principes démocratiques et l’ordre constitutionnel est soulignée par les leaders politiques de tous bords.