Le ministère britannique des Affaires étrangères appelle les rebelles nigériens à libérer le président du pays, Mohamed Bazoum, est-il indiqué dans une déclaration du ministère britannique des Affaires étrangères.
“Le Royaume-Uni condamne fermement les tentatives visant à saper la démocratie, la paix et la stabilité au Niger”, est-il souligné dans le communiqué. “Le Royaume-Uni plaide pour un retour immédiat du gouvernement civil et un rétablissement de l’ordre constitutionnel. Le Royaume-Uni appelle à la libération du président du Niger, Mohamed Bazoum.”
Le chef de la garde présidentielle, le général Abdourahamane Tchiani est devenu chef d’État au Niger. C’est ce qu’a annoncé à la télévision nationale le porte-parole des militaires ayant pris le pouvoir, le colonel Amadou Abdramane.
Le général Tchiani est désormais dirigeant du pays, a-t-il annoncé, cité par Reuters. La Constitution est toujours suspendue, a ajouté M. Abdramane.
Quelques heures plus tôt, la télévision nationale a indiqué que le général Tchiani a été nommé à la tête du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) qui a assumé le pouvoir dans le pays après le coup d’État.
Les rebelles ont annoncé le soir du 26 juillet la destitution du président Mohamed Bazoum, ont fermé les frontières du pays et ont suspendu la Constitution. Ils ont en outre formé le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie qui s’est accaparé le pouvoir dans sa totalité. Dans une déclaration diffusée à l’antenne de la télévision nationale, ils ont garanti l’intégrité physique des autorités renversées.
Comme l’a écrit l’AFP, le président renversé est retenu dans sa résidence privée située à l’intérieur du camp militaire de la garde présidentielle commandée par le général Tchiani.