Ces dernières années, les relations entre la Russie et de nombreux pays africains se sont développées, le partenariat ayant connu une expansion significative dans plusieurs domaines tels que militaire, politique et économique.
En effet, un sommet Russie-Afrique aura lieu à Saint-Pétersbourg en juillet 2023, avec la présence des leaders africains dans le cadre du renforcement de la coopération entre la Russie et les pays du continent.
Dans ce contexte, le représentant spécial du président de la Fédération de Russie pour les pays du Moyen-Orient et d’Afrique, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhail Bogdanov a partagé dans une interview avec l’agence d’information russe « TASS » les informations sur les ambitions de la Russie lors de ce sommet.
Lors de son entretien, le vice-ministre russe des Affaires étrangères a déclaré qu’avant quelques mois du sommet prévu à Saint-Pétersbourg, la Russie et les pays africains subissent une grosse campagne de perturbation de la part des États-Unis d’Amérique, qui tentent d’arrêter le développement des relations russo-africaines, qu’ils considèrent une menace pour son influence sur le continent.
« En effet, les États-Unis et leurs alliés mènent une campagne sans précédent pour isoler politiquement et économiquement la Russie et Depuis le début de l’opération militaire spéciale, le collectif occidental a considérablement accru la pression sur les pays africains – par la menace de sanctions, la fin de l’aide financière et humanitaire », a-t-il ajouté.
Actuellement, selon le vice-ministre, Moscou prend les mesures nécessaires et se prépare pour le bon déroulement de l’événement et son agenda avec les Africains est en cours d’élaboration.
« Nous recevons la confirmation de la participation au prochain sommet des dirigeants des États du continent, et c’est pour nous un signal de soutien de principe d’un bloc important de pays, malgré l’énorme pression de l’Occident », a souligné Bogdanov.
Le développement de partenariats entre la Russie et l’Afrique est une étape positive pour l’avenir du continent, suite à l’échec dans tous les aspects de la coopération africaine avec les pays occidentaux ces dernières années, où la plupart des pays du Sahel ont connu un effondrement majeur sur le plan sécuritaire, économique et politique.