L’augmentation de la livraison de gaz algérien vers l’Europe n’entame en rien le partenariat stratégique entre Alger et Moscou – désormais bien établi via les sociétés Gazprom et Sonatrach –, les deux pays comprenant leurs intérêts respectifs.
Les liens historiques entre l’Algérie et la Russie ne vont pas être affectés par les turbulences sur le marché de l’énergie, l’ambassadeur de Russie en Algérie ayant souligné que Moscou comprenait les intérêts de l’Algérie et son intention de s’assurer des revenus supplémentaires en augmentant ses livraisons de gaz vers l’Europe.
«Les parties comprennent que chacune d’elles à ses propres intérêts vis-à-vis de l’Union européenne», résume pour RT France le journaliste Wazid Mazkour, soulignant toutefois la difficulté de remplacer le gaz russe en termes de volume vers l’Europe. A ce titre, un partenariat est établi entre Gazprom et Sonatrach pour explorer les gisements de gaz, rappelle l’économiste Ahmad Arifi : «Il y a aujourd’hui 24 puits qui fonctionnent. Gazprom effectue des travaux de prospection conjointement avec Sonatrach afin d’exporter ce gaz vers les marchés qui en ont besoin.»
RT France