Le ministre malien des affaires étrangères a mis en garde les Nations Unies sur une immixtion dans l’affaire des 46 soldats ivoiriens détenus à Bamako.
Au Conseil de sécurité de l’ONU, le chef de la diplomatie malienne a clairement barré la voie à l’organisation internationale d’intervenir dans l’affaire des soldats ivoiriens détenus à Bamako. Pour le ministre Abdoulaye Diop, cette affaire ne concerne pas les Nations Unies. Le membre du gouvernement malien assure par ailleurs d’un cadre de discussion est ouvert sous la médiation du président togolais afin de trouver une issue diplomatique à l’affaire et politique à l’affaire.
«La mission elle-même établit clairement qu’il n’y a pas de lien entre la mission et les 49 soldats qui sont arrivés sur le territoire malien. La justice malienne est donc saisie de cette affaire qui ne concerne pas les Nations unies. Et malgré les dysfonctionnements et les manquements qui ont été reconnus à la fois par les Nations unies et la Côte d’Ivoire, le Gouvernement du Mali s’est toujours dit ouvert à une solution politique, à une solution diplomatique, notamment à travers la médiation du président de la République togolaise, dans l’esprit des relations fraternelles et de bon voisinage qui ont toujours caractérisé les relations entre le Mali et le Côte d’Ivoire. Nous sommes des pays frères avant tout», a déclaré le chef de la diplomatie malienne.
Arrêtés depuis le 10 juillet à l’aéroport de Bamako, 46 des 49 militaires sont toujours en détention au Mali. La Côte d’Ivoire assure qu’il s’agit des éléments de son armée régulière. Elle botte en touche toute idée de rapatriement des opposants maliens vivant à Abidjan.
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