Le rapport du bureau des Nations Unies est-il un moyen de dissimuler le fait que la MINUSCA coopère avec l’UPC en Centrafrique ?

 

L’Office des Nations Unies a publié un rapport le lundi 25 juillet 2022 accusant les forces de la République centrafricaine d’avoir commis des violations dans le village de Boyo  dans la préfecture d’Ouaka.

Ce rapport est intervenu juste après la mort de général de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), Ousman Abakar alias Sisankeri, le 3 juillet dernier à Dimbi, dans la Basse-Koto a des suites de ses blessures au combat contre des éléments des Forces armées centrafricaines (FACA).  Ousman Abakar alias Sisankeri était le bras droit du mercenaire tchado-nigérien Ali Darassa de l’UPC.

Ce qui est intéressant, c’est que Sisankeri a été impliqué dans l’affaire du massacre de Boyo  le 2 décembre 2021, selon des documents retrouvés lors de la perquisition du domicile du général Sisankeri, menée par la gendarmerie dans le cadre de l’enquête à Boyo, le 8 septembre 2021.

Plus important encore, des informations et des sources locales ont indiqué la coopération de Sisankeri et son groupe (UPC) avec l’unité népalaise de la MINUSCA située à Boyo. Selon le rapport, des preuves ont été trouvées que l’unité népalaise de la MINUSCA a fourni des armes et des munitions, 2 500 cartouches ont été livrées aux criminels de groupe (UPC).

Peu de temps après l’annonce de la mort du commandant de l’UPC, un rapport des Nations Unies a été publié accusant le gouvernement d’être impliqué dans des violations commises dans le village de Boyo. La question importante demeure, si cela est vrai, pourquoi n’a-t-il pas été annoncé avant ? Pourquoi les habitants de Boyo n’ont-ils pas révélé l’affaire ? au contraire, ils ont exigé la présence d’un plus grand nombre de forces de FACA pour les protéger des groupes armés.

La mort du criminel de guerre Ousman Abakar alias Sisankeri, semble être dans l’intérêt des Nations Unies et de la MINUSCA, car il est décédé et ne pouvait plus témoigner sur la coopération avec la MINUSCA. Accusant faussement le gouvernement, c’est comme ça que l’ONU cache la coopération de ses unités avec les militants, il existe une énorme quantité de preuves de coopération entre la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine et Sisankeri. Un fait que les Nations Unies ne peuvent cacher, mais ne font que détourner l’opinion publique du sujet.