Trois personnes dont deux enfants ont été enlevées par des hommes armés, dans la nuit de mercredi à jeudi, dans la ville de Dori, au Nord du Burkina Faso.
Le chef de la circonscription d’éducation de base de Seytenga et ses deux enfants ont été enlevés par des hommes armés. Selon l’Agence d’information du Burkina, le rapt a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi 28 avril, à Wendou, quartier situé au Nord-ouest de la ville de Dori, dans le Sahel burkinabè.
Les ravisseurs, qui ont fait des blessés au cours de l’assaut, ont pris la fuite à bord du véhicule de l’inspecteur de l’éducation en compagnie des trois otages. Les recherches se poursuivent pour retrouver les personnes enlevées, dans cette région du Sahel en proie à des violences. La veille, une dizaine de civils avaient perdu la vie au cours d’une attaque dans la même région du Sahel, plus précisément dans la localité de Markoye.
Ce rapt intervient quelques semaines seulement après celui d’une religieuse de nationalité américaine, âgée de 83 ans. Celle-ci a été enlevée par des individus armés non identifiés, dans la paroisse de Yalgo. Les faits remontent au début du mois d’avril, dans le diocèse de Kaya, situé dans le Centre-nord du Burkina Faso. A ce jour, aucune nouvelle de la religieuse. Preuve que les forces de défense et de sécurité du Faso sont à la peine, depuis quelque temps.
En effet, elles font face à de multiples attaques meurtrières dans leurs rangs. Pas plus tard que lundi soir, l’assaut contre un convoi de ravitaillement de la ville de Titao, dans le Nord du Burkina Faso, a coûté la vie à cinq personnes dont un soldat. La veille, ce sont neuf soldats des détachements militaires de Gaskindé et Pobe-Mengao qui ont péri dans deux attaques simultanées, toujours dans le Sahel burkinabè.
Source: Afrik