Des Tanzaniens se bousculaient à l’entrée du stade uhuru de Dar es Salam. Il fallait patienter dimanche pour entrer dans l’enceinte et rendre hommage au président John Magufuli, décédé mercredi.
Après les officiels samedi, place aux cérémonies publiques. Et les places étaient chèrement acquises. “J’ai réussi aujourd’hui à rendre un dernier hommage à mon défunt président. Mon cœur saigne. Mais nous devons remercier Dieu pour tout, surtout pendant cette période difficile que traverse notre nation. Nous nous souviendrons toujours de lui pour toutes les bonnes choses qu’il a faites pour notre grande nation.”, affirme Amose Khanga, habitant de Dar es Salaam.
L’enceinte affichait complet, tant le défunt président avait gagné la confiance de ses compatriotes.
“Il était un grand leader et une icône pour beaucoup d’entre nous, pas seulement en Tanzanie, mais en Afrique en général. C’était un leader qui nous rappelait beaucoup notre combattant de la liberté, comme Kwame Nkrumah. Son leadership nous a vraiment aidés à avoir confiance en nous en tant qu’Africains.”, souligne l’étudiante Nasra Ramadhan.
Difficile donc de contenir son émotion. Des larmes mal réprimées et des pleurs étaient au rendez-vous. L’événement ayant un caractère triste, la séparation.
Après Dar es Salam la dépouille du président mort à 61 ans, sera exposée dans plusieurs autres villes. Le pays observe un deuil national de 14 jours. John Magufuli sera enterré le 26 mars à Chato, son village natal , sur les rives du Lac Victoria.
Source: Africanews