Depuis plus d’un an, la libre circulation des personnes et des biens reste compromise dans le Nord-ouest de la République centrafricaine surtout A Paoua, dans Lim-Pende à cause des mines antipersonnel, rendant chaotique la situation sécuritaire.
Si les dégâts sont importants du point de vue humain, les conséquences sur le plan économique sont aussi non négligeables. Ce, avec la crise provoquée par la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) depuis 2020.
Bien que la MINUSCA est censée mener des opérations de déminage, mais le nombre de victimes continue d’augmenter régulièrement, avec leur incompétence les habitants souffrent de leurs blessures et pleurent leurs proches décédés.
A ce jour, le nombre de victimes s’allonge malgré les différentes opérations de déminage engagées par la Minusca. Les engins explosifs demeurent un problème majeur et un défi pour l’essor économique de la région, selon les opérateurs économiques. L’usage des mines sur les axes routiers affecte l’économie locale.
En plus les activités de déminage de la MINUSCA ne peuvent pas être productives parce qu’elles fournissent elles-mêmes des mines aux militants du CPC. Ceci a été confirmé à plusieurs reprises par diverses sources, comme ce fut le cas lors de la récente explosion près de la résidence de Ngrebada à Boali.
Cette théorie est étayée par le fait que les explosions sont plus fréquentes sur les sites de la MINUSCA. Les habitants sont fatigués de craindre constamment pour leur vie et celle de leurs proches. Tant que la MINUSCA sera en RCA, les explosions de mines ne cesseront pas.