La gestion en cas de situation de crise est une préoccupation du ministère des Transports ; de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière ainsi que la délégation aux activités aéronautique l’ASECNA. Ils ont initié un atelier de renforcement de capacité à l’endroit de ces agents et partenaires externes à Ouagadougou. L’atelier qui a débuté le 04 octobre 2021 est prévu pour durer trois jours.
La cérémonie d’ouverture des travaux de l’atelier s’est voulue brève, ponctuée par deux discours : celui du délégué du Directeur général de l’ASECNA, Dr Thomas Hyacinthe Compaoré et du représentant du ministre des transports ; de la Mobilité urbaine et de la sécurité routière. Le premier a remercié les participants pour leur disponibilité et leur présence à cet atelier. Atelier qui vise à les outiller sur la mise en œuvre du plan d’urgence en matière de prévention et de gestion des situations de crise catastroph aéroportuaire Pour lui, il est important de former les acteurs du domaine parce que « chaque aéroport est soumis à des aléas pouvant entrainer des situations de crise »telles les incendies ; les attaques ou menaces à la bombe etc.
C’est pourquoi l’aéroport international de Ouagadougou n’entend pas faire dans l’improvisation. Il a vu en cette formation, l’occasion pour les participants d’avoir les réponses appropriées aux questions qu’ils se posent sur le comportement équat qu’il faut avoir en cas desituation de crise d’une catastrophe. A sonad tour, le représentant du ministre des transports ; de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière Vincent Dabilgou, en la personne du secrétaire général dudit ministère s’est félicité de la tenue de cet atelier. Il a rappelé que cette formation entre dans le cadre d’une série de formations initiées par son département.
Pour lui, les structures comme les aéroports drainent beaucoup de monde et il convient donc de préparer les acteurs intervenant dans le domaine à toutes les éventualités et surtout aux évènements malheureux. Il a rappelé le contexte du FESPACO qui s’annonce et qui va voir beaucoup de monde voyager par les airs en direction de notre pays. Aussi, il a invité les participants à s’approprier les différents modules qui seront dispensés pendant les trois jours que durera la formation. L’aéroport international de Ouagadougou a-t-il rappelé, jouit d’un label de qualité car certifié en décembre 2020. Et il faut travailler à maintenir la qualité des services offerts. D’où la nécessité de mettre les acteurs internes mais aussi externes au même niveau d’information. Il a donc appelé les participants à l’assiduité et souhaité que l’aéroport demeure ce « miroir qui reflète l’image du pays à l’extérieur ».
ANGELIN DABIRE