Le 16 février 2025 restera gravé dans l’histoire de l’Afrique comme une date marquante. Lors de la 38e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africaine (UA), une décision historique a été adoptée : *la qualification de l’esclavage, de la déportation et de la colonisation comme crimes contre l’humanité et génocide contre les peuples d’Afrique*. Cette décision, portée par le Togo sous le leadership du Président Faure Essozimna Gnassingbé, représente un tournant majeur dans la quête de justice et de réparation pour les peuples africains et les personnes d’ascendance africaine.
*Une Décision Historique pour l’Afrique*
Cette décision, adoptée à l’unanimité par les dirigeants africains, répond à une demande pressante des peuples africains, des Afro-descendants, des organisations de la diaspora et de la société civile. Elle s’inscrit dans le thème de l’année 2025 de l’Union Africaine : « Justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine par les réparations ». En qualifiant l’esclavage, la déportation et la colonisation de crimes contre l’humanité et de génocide, l’Afrique pose un acte fort pour réécrire son histoire et exiger la reconnaissance des injustices subies.
Le Togo, à l’origine de cette initiative, a joué un rôle clé dans la mobilisation des États membres de l’UA. Le Président Faure Essozimna Gnassingbé a été salué pour son leadership visionnaire, qui a permis à l’Afrique de prendre en main son récit historique et de revendiquer justice pour les crimes commis contre ses peuples.
*Un Passé Douloureux, un Avenir de Réparation*
L’histoire des cinq derniers siècles en Afrique a été marquée par des injustices profondes et des crimes systématiques. L’esclavage, la déportation et la colonisation ont été des actes criminels planifiés et méthodiquement exécutés, laissant des stigmates durables sur les sociétés africaines. Cette décision de l’UA vise à :
1. *Reconnaître officiellement ces crimes* comme des crimes contre l’humanité et un génocide.
2. *Éduquer les jeunes générations* sur les réalités de l’esclavage et de la colonisation, souvent occultées dans les récits historiques.
3. *Engager un processus de guérison* pour les peuples africains et les Afro-descendants.
4. *Envoyer un message fort à la communauté internationale* sur la nécessité de réparations et de restitution.
5. *Protéger les générations futures* contre toute résurgence de ces crimes.
*Les Implications de la Décision*
La décision adoptée par l’UA ouvre la voie à plusieurs actions concrètes :
– *Mobilisation des États membres* : Les pays africains sont invités à intégrer cette qualification dans leurs législations nationales et à promouvoir une éducation historique approfondie.
– *Engagement de la diaspora* : Les organisations de la diaspora et les Afro-descendants sont appelés à se joindre à cet effort pour faire entendre leur voix sur la scène internationale.
– *Leadership du Togo* : Mandaté par la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement, le Togo assurera le suivi de la mise en œuvre de cette décision, en collaboration avec la Commission de l’UA et les autres États membres.
*Une Victoire pour l’Afrique et sa Diaspora*
Pour le Togo, cette décision est une victoire d’étape dans la lutte pour l’autodétermination de l’Afrique. Elle renforce la position du continent dans les débats internationaux sur les réparations et la restitution des biens culturels et historiques spoliés. En qualifiant ces crimes avec des termes précis et sans équivoque, l’Afrique se dote d’un outil puissant pour exiger justice et réparation.
Cette décision sera également au cœur des discussions du *9e Congrès panafricain*, prévu en 2025 à Lomé, au Togo. Cet événement, qui réunira des leaders africains, des représentants de la diaspora et des experts internationaux, sera l’occasion de définir une feuille de route concrète pour la mise en œuvre des réparations.
*Un Message Fort à la Communauté Internationale*
En adoptant cette décision, l’Union Africaine envoie un message clair à la communauté internationale : l’Afrique refuse désormais d’être spectatrice de son propre destin. Elle exige que les crimes commis contre ses peuples soient reconnus, que les stigmates du passé soient guéris, et que les générations futures soient protégées.
Le gouvernement togolais a exprimé sa gratitude envers la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement, ainsi qu’envers la Commission de l’UA, pour leur sens de responsabilité historique. Le Togo, en tant que leader de cette initiative, s’engage à assumer pleinement son rôle pour faire avancer cette cause.
*Vers un Avenir de Justice et de Réconciliation*
La décision de l’Union Africaine marque un tournant décisif dans l’histoire du continent. Elle représente une étape cruciale dans la quête de justice et de réparation pour les peuples africains et les Afro-descendants. Sous le leadership du Togo, l’Afrique se positionne comme un acteur majeur dans la lutte pour la reconnaissance des injustices historiques et la construction d’un avenir fondé sur la justice, la dignité et la réconciliation.
Cette décision historique rappelle au monde que l’Afrique n’oublie pas son passé, mais qu’elle est déterminée à écrire un avenir où ses peuples pourront vivre libres, fiers et unis.