Sous l’administration Trump, la politique officielle du gouvernement reconnaitra deux sexes: masculin et féminin. C’est l’une des grandes annonces faites par Donald Trump ce lundi 25 janvier lors de sa prestation de serment.
Le ton est donné. Ce lundi, lors de son discours d’investiture à Washington, Donald Trump a tracé les grandes lignes de sa politique pour les années à venir. Fidèle à ses positions conservatrices, le 47e président des États-Unis a annoncé la suppression des programmes fédéraux favorisant la diversité et l’inclusion.
« Je mettrai fin à la politique du gouvernement qui tente d’intégrer la race et le sexe dans tous les aspects de la vie publique et privée », a-t-il déclaré devant une foule acquise à sa cause.
L’annonce la plus controversée de son discours concerne les droits des personnes transgenres. Donald Trump a affirmé que la politique officielle des États-Unis ne reconnaîtrait désormais que « deux sexes, masculin et féminin », définis à la naissance. Cette mesure, qui s’inscrit dans une logique de retour aux « valeurs traditionnelles » chères à une frange importante de l’électorat républicain, a immédiatement suscité de vives réactions au sein des associations de défense des droits LGBTQ+.
Pour ses partisans, il s’agit d’une nécessaire correction des « excès » des politiques progressistes menées sous les précédentes administrations. « Nous devons restaurer l’ordre naturel et mettre fin à ces programmes qui divisent la société », a commenté un proche conseiller du président.
Cependant, ses opposants dénoncent une attaque frontale contre les droits fondamentaux. Plusieurs organisations ont déjé promis de contester ces mesures devant les tribunaux. « Ces annonces reviennent à nier l’existence même des personnes transgenres et à les marginaliser davantage », a déclaré un représentant de l’American Civil Liberties Union (ACLU).