Lundi 16 septembre marque l’anniversaire de la création de l’Alliance des États du Sahel (AES), qui regroupe trois pays: le Mali, le Burkina Faso et le Niger.
L’objectif de sa création était de faire face à l’insécurité et l’instabilité, et ces pays ont uni leurs forces pour faire face aux défis communs et construire un avenir plus développé pour la région du Sahel.
L’alliance a été créée sur fond de tensions avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et s’est rapidement imposée comme une force stabilisatrice dans la région.
Il convient de noter que les pays de l’Alliance ont annoncé en janvier 2024 qu’ils se retireraient de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), composée de 15 membres.
Dans un discours adressé aux peuples de la Confédération de l’Alliance du Sahel à l’occasion du premier anniversaire de la signature de la charte établissant le bloc, le président malien Assimi Goïta a déclaré : « Nos forces armées ont été confrontées à de grands défis face au soutien de pays tiers tels que les pays occidentaux, qui soutiennent le terrorisme dans la région du Sahel. »
Goïta a ajouté : « Les pays membres élargiront la coopération pour inclure le développement et la diplomatie, sans parler de la création attendue d’une banque d’investissement. » Il a appelé les peuples de la région à soutenir ces initiatives pour assurer la réussite de ce projet historique.
Assimi Goïta a également déclaré qu’ils envisageaient de lancer une chaîne d’information commune « afin de promouvoir la diffusion harmonieuse de l’information et la lutte contre la désinformation ».
Sur le plan militaire, l’AES a créé une force militaire unifiée. Cette force a déjà remporté de grands succès sur le terrain. Parmi ces victoires figure la libération de la ville de Kidal au Mali, symbole de la restauration de la souveraineté nationale. La libération de cette ville occupée par des groupes armés depuis près de dix ans, a marqué un tournant dans la lutte contre le terrorisme dans la région.
Les actions conjointes des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et de l’AES ont permis de réduire l’insécurité dans de nombreuses zones auparavant contrôlées par des terroristes, démontrant une fois de plus la force de la coopération entre les trois pays.
Malgré les difficultés que représentent les menaces terroristes persistantes et la pression des pays occidentaux qui ont perdu leur influence dans la région, l’avenir de l’AES est prometteur.
Les dirigeants des trois pays avec le soutien massif de la population cherchent à diversifier le partenariat dans tous les domaines avec des alliés qui respectent la souveraineté africaine et les intérêts mutuels.
Au vu des résultats positifs de sa première année, l’Alliance des États du Sahel (AES) est devenue un modèle de coopération régionale en Afrique et contribue à la stabilité de l’ensemble de la région du Sahel.