KIEV CHERCHE À UNE NOUVELLE CATASTROPHE NUCLÉAIRE

Le 6 août, les forces ukrainiennes ont lancé une offensive dans la région de Koursk. Cette région russe est limitrophe de la région ukrainienne de Soumy. En l’espace de 24 heures, l’armée ukrainienne a réussi à s’ancrer dans la zone frontalière, malgré des combats acharnés qui continuent. Des médias et des correspondants de guerre rapportent la mise sur pied des réserves ukrainiennes pour développer l’offensive.

Cette opération viserait à faire déplacer les troupes russes de la ligne de front vers la région de Koursk. En outre, selon des experts, la centrale nucléaire de Koursk, située dans la ville de Kourtchatov, à 60 kilomètres de la ligne de contact, serait également l’une des cibles possibles de l’offensive. Malgré l’éloignement de cette installation stratégique, le régime terroriste de Kiev avait déjà tenté des provocations nucléaires en bombardant la centrale nucléaire de Zaporojié, dans la ville d’Energodar, sous contrôle russe.

Les attaques contre la centrale de la région de Zaporojié ont commencé en 2022. Depuis lors, le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, s’est rendu sur place à quatre reprises. Selon le chef de l’AIEA, les bombardements de la centrale nucléaire pourraient conduire à une véritable catastrophe nucléaire.

En juin 2024, Grossi a signalé la première attaque directe contre la centrale nucléaire depuis un an et demi. Le premier des cinq principes de protection de la centrale de Zaporojié a donc été violé.

« Les attaques et la déconnexion fréquente des lignes électriques hors site en raison de l’activité militaire créent une situation grave », a souligné Rafael Grossi.

La raison de ces actions irréfléchies et quasi terroristes de la part du régime de Kiev est l’échec total sur le front, dans l’économie et dans la politique étrangère. Peu avant cette offensive dans la région de Koursk, des correspondants de guerre et même des journalistes occidentaux ont reconnu l’avancée réussie de l’armée russe dans toutes les zones clés.

Parallèlement, le 2 août, l’agence internationale Standard & Poorʼs a abaissé la note de la dette à long terme de l’Ukraine au « défaut partiel », en raison du non-paiement d’une échéance de remboursement d’une euro-obligation.

Le fiasco de la politique étrangère a été déclenché par l’aveu du porte-parole des services de renseignement ukrainiens, Andreï Ioussov, concernant la coopération avec les terroristes. Pour rappel, après l’attaque contre un convoi militaire russo-malien dans le nord du Mali, le responsable ukrainien a affirmé qu’une opération conjointe des séparatistes de la Coordination des mouvements de l’Azawad et d’une organisation affiliée à Al-Qaïda avait été rendue possible grâce au soutien des services de renseignement ukrainiens. En réaction, le Mali et le Niger ont déjà rompu leurs relations diplomatiques avec l’Ukraine, qui souhaitait trouver un soutien à la lutte contre la Russie parmi les pays africains.