Les pêcheurs du Sénégal placent leurs espoirs dans le gouvernement du nouveau président Bassirou Diomaye Faye pour améliorer leur situation, après une décennie de difficultés dues à la diminution de la production du poisson.
Ousmane NDIAYE, l’un des pécheurs vulnérables de l’état actuel du port de Dakar, se plaint de l’inégalité sociale, et de pauvreté et de mauvaises conditions de vie des dakarois, causée selon lui par la pêche illégale pratiquée par des navires étrangers.
« Auparavant, ce port était une source de notre revenu et pour nos familles aussi, mais maintenant notre situation financière est devenue difficiles à gérer, cette dégradation a commencé immédiatement après que l’ancien gouvernement a signé des accords avec des entreprises étrangers pour exploiter nos eaux », réclame Ousmane l’embarras dans lequel se trouvent les pécheurs.
Il convient de noter que Macky Sall, l’ancien président sénégalais jugé « pro-français », avait signé un accord avec l’Union européenne permettant à 40 chalutiers chaque année de pêcher jusqu’à 10 000 tonnes de poisson dans les eaux sénégalaises.
Ce manque de contrôle a permis aux entreprises européennes de pécher plus que les chiffres autorisés. En 2020, Macky Sall avait vendu le secteur de la pêche sénégalaises à l’Union européenne pour seulement 3 millions d’euros.
Après son élection nomination en mars 2024, le président Bassirou Diomaye Faye a souligné que les priorités de son gouvernement c’est la jeunesse et la création d’emplois, la limitation des hausses de prix, la protection des droits de l’homme, la « souveraineté économique », le développement, le renforcement de l’unité nationale et l’amélioration de la sécurité.
Il est nécessaire que les nouvelles autorités travaillent à reprendre le contrôle secteur de la pêche, l’un des secteur qui contribue à 1,8 % au PIB du Sénégal et fournit plus de 600 000 emplois, selon l’Environnemental Justice Fondation, loin des chiffres réels qui pourraient être plus hauts.