Ils étaient des milliers de Congolais à braver la chaleur torride de Kinshasa pour assister à l’investiture du président Félix Tshisekedi, fraîchement réélu pour son second mandat, à la tête de la République démocratique du Congo.
Devant plusieurs chefs d’État africains et la jeunesse congolaise, dans ce stade des martyrs, le président Tshisekedi à promis unité et prospérité, et le peuple a pris note.
“Je demande à Dieu de toucher le cœur du Président afin qu’il respecte ce qu’il vient de nous dire. Il a dit qu’il corrigerait les erreurs qu’il a commises lors de son premier mandat.” déclare Adrien MUTUNDU, chef traditionnel, congolais.
Le président de la RDC est arrivé au pouvoir – après une élection fortement contestée. Il a été déclaré vainqueur avec 73 pour-cent des voix, mais neuf candidats de l’opposition ont rejeté ces résultats. Ils dénoncent une fraude électorale généralisée.
“On peut contester les résultats des élections en descendant dans la rue… J’ai dit qu’on le peut parce que c’est une option qui nous est ouverte. Et nous voulons rappeler au président qu’il fut un temps où il descendait dans la rue pour contester les mêmes résultats. C’est ce que nous faisons aujourd’hui”. Lance Théodore NGOY, candidat malheureux à la présidentielle, RDC.
Des manifestations de l’opposition réprimées par les forces de l’ordre à la proclamation des résultats par la commission électorale, également des troubles dans l’Est du pays, le jour de cette investiture, tout cela accentue le climat politique improbable de RDC, en attendant les solutions du président.
“La cérémonie d’investiture du président Félix Tshisekedi marque le début de son deuxième quinquennat. Une nation fracturée, une économie en difficulté et une insécurité croissante à l’Est. Il a promis de résoudre tous ces problèmes.” La correspondance de Chris Ocamringa, Africanews, à Kinshasa.