“Cette interdiction fait suite à l’entêtement des autorités françaises et des médias qui sont au service de la propagande française et européenne et qui refusent de comprendre que l’Afrique dans son entièreté a changé”, a affirmé le journaliste burkinabè.
“Autrefois ces médias étaient utilisés pour manipuler l’opinion africaine contre les chefs d’État qui par le passé n’étaient pas d’accord avec la politique française; ils étaient automatiquement éliminés.”
Ingérence dans les élections
“Les médias français sont des instruments d’influence […]. On se rend compte de plus en plus que ces médias dans leurs programmes, quand un Président dont la vision n’est pas favorable à la politique française […], arrivent à glaner des informations en disant autre chose. Nous avons vu avec le Burkina Faso où il y a eu une attaque: ce qu’ils ont dit à l’antenne et ce que nous vivions au Burkina Faso, ça n’a rien à voir.”
Le “deux poids, deux mesures”
“Ce que les médias occidentaux nous disent, ce n’est pas ce que nous voyons sur Sputnik ou encore sur RT. Donc nous comprenons que ces Occidentaux ont vu ce changement qualitatif que les Africains ont avec la Russie et ils ne veulent pas perdre ce privilège. Et ils avaient la possibilité de manipuler l’opinion africaine à travers ces différents médias-là, et ils ont vu que c’est fini”.