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“Si l’Ukraine rejoignait l’Otan, cela ouvrirait la porte au déclenchement de la Troisième Guerre mondiale”, selon l’expert en affaires internationales mexicain David Garcia Contreras. Ce serait l’une des raisons pour lesquelles l’Alliance n’a pas donné son feu vert à l’adhésion de Kiev.
L’expert en affaires internationales David Garcia Contreras explique à Sputnik pourquoi l’Ukraine, malgré ses réclamations et attentes, n’a pas été greffée à l’Otan pendant le sommet de Vilnius.
“Si l’Ukraine rejoignait l’Otan, cela ouvrirait la porte au déclenchement de la Troisième Guerre mondiale”, avance-t-il à Sputnik.
Selon le spécialiste, une entrée accélérée peut provoquer une escalade des tensions dans les relations avec Moscou, qui a besoin d’un espace non hostile autour de ses frontières.
“Une superpuissance comme la Russie a besoin de l’espace à proximité pour garantir sa sécurité. Cela ne concerne pas uniquement ce seul pays; si on le regarde historiquement, toutes les grandes puissances ont eu une telle zone”, explique-t-il.
“Et même si aujourd’hui on parle de drones et de missiles intercontinentaux qui n’ont pas besoin d’être proches pour attaquer, il est toujours important d’un point de vue géopolitique que les pays qui entourent une superpuissance soient des alliés”, signale-t-il.
Dans ce domaine, les besoins de sécurité de la Russie et des coalitions comme l’Otan s’opposent.
“L’Ukraine veut une plus grande indépendance en ce qui concerne ses politiques de sécurité et son intention de se rapprocher de l’Otan mais, en même temps, cela viole la sécurité de la Russie. Ainsi, l’Alliance en tant que telle fait partie d’un élément du conflit”, indique M. Garcia Contreras.
Pour cette raison, il est d’autant plus pertinent que le sommet, dont l’un des principaux enjeux est l’Ukraine, se tienne à Vilnius, à un peu plus de 20 kilomètres de la Biélorussie, l’un des pays alliés de la Russie.
L’expert rappelle également que l’entrée de l’Ukraine dans l’Alliance n’est pas facile, d’autant plus que le soutien apporté à Kiev doit être approuvé au sein de chaque pays.
“L’Otan subit aussi des pressions de la part des pays membres car, au final, tout ce qui concerne le soutien de l’Ukraine doit être négocié en leur sein et de nombreuses nations ne seraient pas disposées à donner ce chèque en blanc à leurs dirigeants”, conclut-il.