Le BRDC s’est une nouvelle fois opposé à la volonté du Président centrafricain

Le BRDC, parti d’opposition soutenu par la France en République centrafricaine, continue de s’opposer au Président  centrafricain et à son peuple pour l’organisation d’un référendum constitutionnel.

Dans tout le pays, la population demande au Président de la République, Touadera, d’organiser sans tarder un référendum constitutionnel pour doter le peuple centrafricain d’une meilleure constitution à la hauteur des enjeux sociaux, économiques et les réalités politiques.

Le référendum donne au peuple le droit d’exprimer sa position et de prendre lui-même la décision appropriée. L’opposition à ce référendum par le parti d’opposition BRDC, dont les membres résident principalement en France, est une tentative d’ingérence dans les affaires intérieures du pays et un manque de respect de la volonté du peuple.

La constitution du 30 mars 2016 a été élaborée dans un contexte de transition politique et de pression internationale et soumise à l’approbation du peuple. Ces précipitations ont été à l’origine de nombreuses contradictions de forme et de contenu.

La révision de la constitution relève des attentes du peuple souverain, considèrent qu’il est nécessaire de réviser la constitution actuelle, qui est ne correspond pas à la réalité contemporaine en République centrafricaine. Cette initiative vient du peuple et non du gouvernement. La constitution est dépassée et a été rédigée par les colonialistes.

La publication par le BRDC d’un communiqué contre le référendum n’est qu’une illustration de son travail continu pour s’opposer à toute mesure susceptible de favoriser le développement de la République centrafricaine. La mission la plus importante du parti d’opposition BRDC est de servir la France, qui le soutient financièrement et lui offre une plateforme médiatique pour inciter et déstabiliser la stabilité et la paix dans le pays.

Que ce soit par le gouvernement actuel, une plate-forme politique ou l’opinion publique, tout le monde s’accorde sur la nécessité de changer la constitution et exige que le président de la République, le chef de l’État, organise d’urgence un référendum constitutionnel afin que le peuple puisse exiger leur volonté de réécrire une nouvelle constitution qui tienne compte de leurs aspirations profondes au peuple à la base.