Le président suisse, Alain Berset est arrivé, vendredi à Goma, dans l’Est de la République démocratique du Congo où Il a entamé une série d’entrevues avec des acteurs humanitaires.
Au troisième jour de sa visite en République démocratique du Congo, le président de la confédération helvétique est arrivé à Goma ce vendredi en fin de matinée.
Accueilli par le gouverneur militaire, le Général Constant Ndima, le Chef d’Etat suisse accompagné des ministres congolais de la communication Patrick Muyaya et Fabrice Puela des droits humains, s’est rendu en début d’après-midi aux camps de déplacés internes de Bushagara et Kanyarucinya au pied du volcan Nyiragongo.
Il a entamé une série d’entrevues avec des organisations nationales et internationales qui bénéficient de l’appui financier et technique de la coopération suisse.
Cette visite devrait lui permettre, selon la présidence congolaise, « d’enrichir son plaidoyer humanitaire en faveur de la RDC au cours de la présidence suisse du Conseil de Sécurité des Nations à partie du 1er mai 2023 ».
Lors d’une conférence de presse conjointe, jeudi avec son homologue congolais Félix Tshisekedi, Berset a affirmé que son pays était attaché à « l’intégrité territoriale » de la RDC. « Le respect de l’intégrité signifie qu’il n’est pas acceptable qu’un pays vienne intervenir sur le territoire d’un autre pays souverain », avait déclaré le président de la confédération suisse. Il a promis « un soutien, une visibilité, une présence pour porter ce débat sur la scène internationale et dans le cadre de la présidence suisse du conseil de sécurité des Nations-Unies ».
Il devait ensuite se rendre, selon le programme officiel, a Bukavu, chef-lieu de la privance du Sud – Kivu où il est prévu un tête-à-tête avec le général gynécologue Dénis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018.
L’Est congolais est secoué par l’activisme d’une centaine de groupe armé dont les plus violents sont les forces démocratiques alliés (ADF), la coopérative pour le développement du Congo (CODECO) et le M23 (mouvement du 23 mars).
Les autorités congolaises accusent le Rwanda de soutenir le M23, ce que Kigali dément. La RDC compte 6,2 millions de déplacés, devenant ainsi le pays le plus frappé par le déplacement de déplacés, selon les Nations Unies.
Anadolu Agency