Alors que le Burkina Faso a expulsé deux journalistes français du pays, la France a réagi à travers un communiqué du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, regrettant l’expulsion de journalistes du Monde et de Libération.
« La France regrette vivement l’expulsion des correspondantes du Monde et de Libération du Burkina Faso, qui intervient quelques jours après la décision de suspendre la diffusion des programmes de France 24. La France réaffirme son engagement constant et déterminé en faveur de la liberté de la presse et de la protection des journalistes partout dans le monde », indique le communiqué de la diplomatie française.
Les autorités du Burkina Faso ont expulsé samedi soir, les journalistes du journal Le Monde et de Libération, Sophie Douce et Agnès Faivre. Les raisons de l’expulsion n’ont été divulguées, mais l’AFP a indiqué plus tôt que Libération avait publié le 27 mars un article évoquant des violences de militaires burkinabè contre des adolescents.
Cette décision des autorités a suivi la suspension de la diffusion de la chaîne France 24 sur le territoire du pays fin mars. Le ministre burkinabè de la Communication, Jean-Emmanuel Ouédraogo, a justifié cette mesure par le fait que ce média « offre un espace de légitimation des actions terroristes et des discours de haine ».
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