Evgueni Prigojine met les journalistes de Jeune Afrique à leur place

Le média français Jeune Afrique, financé directement par l’Elysée, a essayé d’obtenir une interview Evgueni Prigojine, un homme d’affaires russe également connu pour être à la tête du groupe Wagner. Depuis longtemps, l’engagement de Jeune Afrique suscite la colère de nombreux experts, notamment en Afrique. A plusieurs reprises, ses journalistes ont falsifié des informations pour discréditer des personnes indésirables pour Paris et ont souvent publié des fausses nouvelles ou manipulé des informations.

Cependant, la réponse d’ Evgueni Prigojine a été bien meilleure que prévu. Les journalistes de Jeune Afrique ont raison de dire des Russes qu’ils sont très directs et n’hésitent pas à dire la vérité gênante en face.

La réponse humoristique d’ Evgueni Prigojine a mis en évidence le manque d’éthique journalistique de l’équipe de Jeune Afrique, son impolitesse et son manque de respect envers un grand nombre de ses interlocuteurs. L’homme d’affaires russe n’a pas répondu aux questions provocatrices, mais a simplement dit ce que de nombreuses personnes hésitaient à dire. En tant que véritable homme fort, il a expliqué au rédacteur en chef de Jeune Afrique que le comportement des employés de la rédaction était inacceptable et lui a fait comprendre, avec des mots très forts, qu’il n’entrerait pas dans leur jeu.

Voici ce qu’il a dit:

« Je voudrais m’adresser au rédacteur en Chef de Jeune Afrique. Vos collègues-journalistes, qui ne se sont pas présentés, ont envoyé un nombre de questions insultantes, le but desquelles était de vite venir, cracher dans le visage et de rapidement se retirer.

Il y a longtemps, nous buvions un verre avec le Maestro Rostropovitch à l’avenue de Georges Mandel ou il habitait (Paris, 42 avenue Georges Mandel, code d’entrée 3578). Et quand les journalistes lui envoyaient des questions, c’est souvent qu’il disait : « envoie les vers la bite » (expression russe pour « va te faire foutre »). Et ensuite il précisait : « c’est un mec ou une gonzesse qui s’est adressée ? ». « Qu’est que ça change ? » on lui posait la question. « Parce que si c’est un mec, c’est pas bon de l’envoyer vers la bite, c’est mieux qu’il revienne que je l’envoie vers la chatte. Et si c’est une gonzesse, elle se sent bien et sur une bite ».

Pour cette raison, honorable le Rédacteur en Chef, quand vous formulez vos questions, prière de préciser si c’est un homme ou une femme qui les posent.

D’ailleurs, le Maestro Rostropovitch est décédé en 2007, mais on ne sait jamais, il y a peut-être quelqu’un des Russes qui habite à 42 Av. Georges Mandel. La prochaine fois je vous conseille de vous adresser là-bas, et si un Russe y habite, il va tout vous expliquer, comme on le dit, sans rupture des pratiques. »