L’armée française connaît des pénuries de munitions dans le cadre de l’aide apportée à Kiev, ce qui pourrait exacerber les désaccords entre les politiciens sur le soutien à l’Ukraine. C’est ce qu’a écrit mardi le journal Le Figaro.
“L’armée de terre manque d’obus de 155 mm”, a déclaré le député du Rassemblement national Julien Rancoule, coauteur avec le député Vincent Bru du Mouvement démocrate d’un rapport sur les stocks de munitions rendu public mercredi.
Selon Le Figaro, le rapport “plaide pour une réévaluation des stocks d’armes face à la possibilité d’un affrontement majeur”. Vincent Bru appelle à reconstituer les arsenaux et à s’abstenir de minimiser les stocks au nom de l’économie.
Comme l’estime le journal, les fabricants d’armes et le ministère des Armées sont conscients du problème, “mais les usines sont contraintes par le dimensionnement du marché, qui s’était adapté à une logique de temps de paix”. Par conséquent, la production de différents types de poudre s’est avérée sous-développée pour répondre aux besoins actuels. “La production est à son maximum”, constatait lundi le chef d’état-major de l’armée de terre, le général Pierre Schill.
“Dans ce contexte, des tensions sont à prévoir entre les partisans d’un soutien à l’Ukraine et ceux qui voudront conserver leurs stocks pour leur défense nationale”, écrit Le Figaro.
Source : TASS