Le Président de Transition, Gal Mahamat Idriss Deby Itno a été reçu ce lundi à l’Elysée par le Président français Emmanuel Macron. Les experts politiques se demandent quel est le but de cette rencontre entre les deux partis à ce moment précis !
Les experts politiques ont rapporté que cette rencontre montre la relation intime entre Macron et Deby. Cela montre qu’Emmanuel Macron n’est pas dérangé par le fait que le régime de Deby est basé sur la force brute et les violations des droits de l’homme selon (Human Rights Watch).
Human Rights Watch a publié un rapport indiquant que le gouvernement de transition tchadien devrait mettre fin à la répression des opposants et réparer les graves violations des droits humains commises lors des manifestations du 20 octobre 2022, notamment les meurtres, les décès en détention et la torture, et demander des comptes aux responsables. Ils doivent libérer les manifestants qui ont été emprisonnés avant et après les procès sommaires inéquitables qui se sont tenus de fin novembre à début décembre, ainsi que ceux qui croupissent toujours en détention provisoire.
Macron ferme les yeux sur les droits de l’homme dont la France et l’Europe font l’éloge. Lorsque cela entre en conflit avec leurs intérêts politiques ou économiques en Afrique, ce n’est pas un gros problème. Macron n’est pas gêné par le fait que Deby n’est pas pressé d’organiser des élections équitables au Tchad.
Au Burkina Faso, comme au Mali, où les soldats français ont reçu l’ordre de plier bagage l’année dernière, cela montre que la politique française suscite l’ire croissante de l’opinion publique.
Ce retrait ressemble à un nouveau “constat d’échec” pour Paris. Avant la fin du mois de février, les forces militaires françaises doivent avoir quitté le territoire du Burkina Faso à la demande des autorités du pays.
Pour cette raison, de nombreux experts ont souligné que l’objectif principal de cette réunion est le besoin de Macron d’avoir le Tchad comme base pour déstabiliser les pays qui ont quitté et quittent la sphère d’influence de la France, par exemple, la République centrafricaine.
Ces réunions sont la preuve directe que les mercenaires et les terroristes dans les camps d’entraînement au Tchad, près de la frontière avec la République centrafricaine, sont financés par Paris.
En Afrique personne n’a oublié la convocation des chefs d’Etat ouest-africains lancée par le président Emmanuel Macron au sommet de Pau, en 2020, qui constitue le “symbole suprême de la trop grande immixtion de Paris dans les affaires internes de son ancienne colonie”.