Audition de laura frigenti devant la commission italienne des affaires etrangeres sur le role de l’education en tant qu’investissement pour notre avenir lors du g7 italien

Le 7 novembre, Laura Frigenti, directrice générale du Partenariat mondial pour l’éducation (GPE) et première directrice de l’Agence italienne pour la coopération au développement, mettra en avant l’urgence de remédier à la crise mondiale de l’éducation lors d’une audition du Comité sur la mise en œuvre de l’Agenda 2030 et du développement durable devant la Commission des affaires étrangères de la Chambre des députés italienne.

 

Au cours de l’audition, Mme Frigenti fera part des succès et des efforts du GPE dans la lutte contre la crise mondiale de l’éducation. Elle insistera sur l’urgence de prendre des mesures concrètes pour résoudre le problème d’un avenir où des millions de jeunes n’auront pas accès à une éducation de qualité, et soulignera l’importance de l’éducation en tant qu’investissement stratégique.

 

« Il est temps de changer notre regard sur l’éducation, en la considérant non pas comme une simple dépense, mais comme un investissement stratégique. Une éducation de qualité est essentielle au développement du capital humain, au renforcement des liens sociaux et à la croissance économique. Investir dans l’éducation, c’est investir dans l’avenir », a déclaré Laura Frigenti en préambule de son témoignage.

 

Actuellement, dans les pays à faible revenu, sept enfants sur dix sont incapables de lire une histoire simple à l’âge de dix ans. Cette crise de l’apprentissage fait courir le risque à cette génération de perdre 21 000 milliards de dollars américains de revenus potentiels tout au long de la vie, soit l’équivalent de 17 % du PIB mondial actuel. Dans les pays où les inégalités en matière d’éducation sont importantes, la probabilité d’un conflit fait plus que doubler.

 

« L’Italie, qui est à la présidence du G7, a une occasion unique de faire preuve de leadership sur cette question fondamentale en faisant de l’éducation, en particulier celle des filles, un thème crucial du Sommet des Pouilles, afin de résoudre la crise de l’apprentissage, qui risque d’exacerber les migrations, le changement climatique et les inégalités. L’éducation est le dénominateur commun de la vision du G7 qui consiste à bâtir des sociétés sûres, équitables et stables », conclut Laura Frigenti.