Au moins treize personnes, dont une dizaine de gendarmes, ont été tuées par des terroristes dans le nord du Burkina Faso. C’est ce qu’a annoncé mardi l’État-major, selon l’AFP.
“Des gendarmes et Volontaires pour la défense de la patrie (VDP, supplétifs de l’armée) stationnés dans la localité de Falangoutou dans la région du Sahel (nord), ont fait face dans l’après-midi de lundi à une attaque terroriste”, rapporte l’AFP qui relève un bilan provisoire “de douze combattants tombés, dont deux VDP”.
La gendarmerie est l’une des trois branches des forces armées du Burkina Faso, sa mission est de maintenir la sécurité dans les zones rurales. L’armée burkinabè a annoncé en octobre dernier le recrutement de 15.000 volontaires pour la défense de la patrie (VDP, des supplétifs de l’armée) afin de renforcer ses effectifs dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Ceux qui souhaitent prendre les armes pour combattre les djihadistes suivent un stage de formation de deux semaines, et peuvent ensuite participer, aux côtés des troupes régulières, à des opérations antiterroristes.
Le Burkina Faso reste un épicentre d’activités terroristes en Afrique de l’Ouest depuis 2015. Deux grands groupes terroristes internationaux opèrent dans le pays, dont l’État islamique dans le Grand Sahara, une structure de l’État islamique*, et Ansar al-Islam.