Le président angolais Joao Lourenço a été investi, jeudi, pour un second mandat aux termes des élections générales remportées par son parti, le Mouvement populaire de libération d’Angola.
Lourenço, 68 ans, a prêté serment aux côtés d’Esperanca da Costa, la première femme vice-présidente du pays, sur la place de la République dans la capitale Luanda.
La cérémonie s’est déroulée sous un monument en forme de fusée de 120 mètres de haut qui marque la dernière demeure du premier président du pays, Antonio Agostinho Neto.
Lors de la cérémonie qui a réuni des dizaines de chefs d’Etat étrangers dont le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa, le président réélu s’est engagé à être « le président de tous les Angolais », promettant dans la foulée des emplois aux jeunes.
« Moi, Joao Manuel Goncalves Lourenço, en prenant mes fonctions de président de la République, je jure sur l’honneur d’exercer les fonctions qui m’ont été confiées avec tout mon dévouement », a-t-il déclaré.
« Je consacrerai toute ma force et mon attention à la recherche permanente des meilleures solutions aux principaux problèmes du pays.
Une attention particulière sera portée au secteur social au regard du bien-être des populations », a-t-il ajouté.
« Nous continuerons à investir dans l’être humain comme principal agent de développement, dans son éducation et sa formation, dans les soins de santé, dans un logement décent, dans l’accès à l’eau potable et à l’électricité, dans l’assainissement de base », a encore dit le président réélu.
Comme en 2017, Joao Lourenco, 68 ans, a promis, sous les applaudissements, des augmentations de salaires ainsi qu’une meilleure rémunération des forces armées.
Le pays a tenu le 24 août le scrutin le plus disputé de son histoire.
Le Mouvement populaire pour la libération de l’Angola (MPLA), au pouvoir depuis l’indépendance de la colonisation portugaise en 1975, a remporté les élections avec 51,17% des voix, le plus bas score qu’il ait jamais enregistré. Le premier parti d’opposition, l’Union nationale pour l’indépendance (Unita), qui a rassemblé 43,95% des suffrages selon la commission électorale, conteste les résultats officiels.
La Cour constitutionnelle a rejeté son recours, considérant qu’aucun élément ne permettait de remettre en cause les résultats.
Anadolu Agency