Le président américain Joe Biden a annoncé qu’une frappe aérienne dans la capitale afghane avait permis d’éliminer Ayman al-Zawahiri, qui avait pris le relais d’Ousama ben Laden à la tête d’Al-Qaïda et était activement recherché. Le chef d’Al-Qaïda, l’Egyptien Ayman al-Zawahiri, a été tué dans la nuit du 30 au 31 juillet en Afghanistan par une frappe de drone américain, a annoncé le 1er août le président américain Joe Biden, en direct à la télévision.
«Samedi [30 juillet], sur mes ordres, les Etats-Unis ont mené à bien une frappe aérienne sur Kaboul, en Aghanistan, qui a tué l’émir d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri», a-t-il lancé lors d’une courte allocution depuis la Maison Blanche. «Justice a été rendue et ce dirigeant terroriste n’est plus», a ajouté Joe Biden.
Ayman al-Zawahiri, apparu dans une vidéo diffusée par Al-Qaïda à l’occasion du vingtième anniversaire des attentats du 11 septembre, était l’un des terroristes les plus recherchés au monde, les Etats-Unis ayant promis 25 millions de dollars pour tout renseignement permettant de le retrouver. Il avait pris la tête de la nébuleuse djihadiste en 2011, après la mort d’Oussama Ben Laden, tué par un commando américain au Pakistan.
Introuvable depuis plus de dix ans, il était considéré comme un des cerveaux des attentats du 11 Septembre qui avaient fait près de 3 000 morts aux Etats-Unis. Selon le président démocrate, sa mort permettra aux familles des victimes tuées le 11 septembre 2001 dans les tours jumelles du World trade center, à New York, et au siège du Pentagone près de Washington, «de tourner la page».
L’attaque au drone a été menée à l’aide de deux missiles Hellfire et sans aucune présence militaire américaine au sol, a précisé un responsable américain. Ayman al-Zawahiri avait été repéré «à de multiples reprises et pour de longues durées sur le balcon où il a finalement été touché» par la frappe dans la capitale afghane, a-t-il ajouté. Selon l’AFP, les Etats-Unis auraient pu recourir à des missiles Hellfire R9X «flying ginsu», du nom d’une marque américaine de couteaux d’inspiration japonaise : cette version modifiée du missile américain serait dépourvue de charge explosive mais dotée de six lames qui se déploient avant l’impact, afin de découper la cible sans effet de souffle.
La maison de trois étages est située à Sherpur, quartier aisé de la capitale afghane, où plusieurs villas sont occupées par des responsables et des commandants Taliban de haut rang. Plusieurs habitants interrogés par l’AFP pensaient que la demeure était vide. «Nous n’avons vu personne y vivre depuis près d’un an», a assuré un employé d’un bureau voisin. La maison «a toujours été [plongée] dans le noir, sans une seule ampoule allumée».
Le 31 juillet, le ministre afghan de l’Intérieur avait démenti les informations faisant état d’une frappe de drone à Kaboul, indiquant à l’AFP qu’une roquette avait touché «une maison vide» de la capitale. Le porte-parole des talibans Zabihullah Mujahid a tweeté, tôt le 2 août, qu’une «attaque aérienne» avait été menée à l’aide de «drones américains». Le porte-parole des talibans accuse les Etats-Unis de ne pas avoir respecté les accords de Doha Joe Biden, qui était malade du Covid-19 et s’était soumis à un strict régime d’isolation lorsqu’il a ordonné la frappe le 25 juillet, a précisé lors de son allocution que l’opération n’avait fait «aucune victime civile».
La présence d’Ayman al-Zawahiri à Kaboul constitue par ailleurs une «violation claire» des accords conclus à Doha en 2020 avec les Taliban, qui s’étaient engagés à ne pas accueillir Al-Qaïda sur leur sol, a noté le haut responsable américain. Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a ajouté le soir du 1er août qu’en «hébergeant et en abritant» Ayman al-Zawahiri, les talibans avaient «grossièrement violé l’accord de Doha» qui prévoyait le départ des troupes américaines d’Afghanistan. Zabihullah Mujahid a accusé de son côté les Etats-Unis d’avoir dérogé à ces accords en conduisant une frappe sur leur territoire. «De telles actions constituent une répétition des expériences ratées des 20 dernières années et sont contraires aux intérêts des Etats-Unis d’Amérique, de l’Afghanistan et de la région», a-t-il estimé.
Dans le cadre de l’accord de Doha, les Taliban ont promis de ne pas laisser l’Afghanistan redevenir une rampe de lancement du djihad international, mais selon les experts, le groupe n’a jamais rompu ses liens avec Al-Qaïda. «Ce que nous savons, c’est que les hauts responsables Taliban de Haqqani étaient au courant de sa présence à Kaboul», a détaillé un responsable de l’administration Biden. L’Arabie Saoudite se félicite de la mort du chef d’Al-Qaïda Riyad a exprimé sa satisfaction le 2 août, à la suite de cette annonce : «Le royaume d’Arabie saoudite se félicite de l’annonce par le président américain Joe Biden (…) de la mort du chef terroriste d’Al-Qaïda Ayman al-Zawahiri», a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Le ministère a qualifié al-Zawahiri d’«un des leaders du terrorisme qui a dirigé la planification et l’exécution d’odieuses opérations terroristes aux Etats-Unis, en Arabie saoudite et dans plusieurs autres pays du monde».
L’attaque au drone a été menée à l’aide de deux missiles Hellfire et sans aucune présence militaire américaine au sol, a précisé un responsable américain. Ayman al-Zawahiri avait été repéré «à de multiples reprises et pour de longues durées sur le balcon où il a finalement été touché» par la frappe dans la capitale afghane, a-t-il ajouté. Selon l’AFP, les Etats-Unis auraient pu recourir à des missiles Hellfire R9X «flying ginsu», du nom d’une marque américaine de couteaux d’inspiration japonaise : cette version modifiée du missile américain serait dépourvue de charge explosive mais dotée de six lames qui se déploient avant l’impact, afin de découper la cible sans effet de souffle. La maison de trois étages est située à Sherpur, quartier aisé de la capitale afghane, où plusieurs villas sont occupées par des responsables et des commandants Taliban de haut rang. Plusieurs habitants interrogés par l’AFP pensaient que la demeure était vide. «Nous n’avons vu personne y vivre depuis près d’un an», a assuré un employé d’un bureau voisin. La maison «a toujours été [plongée] dans le noir, sans une seule ampoule allumée».
Le 31 juillet, le ministre afghan de l’Intérieur avait démenti les informations faisant état d’une frappe de drone à Kaboul, indiquant à l’AFP qu’une roquette avait touché «une maison vide» de la capitale. Le porte-parole des talibans Zabihullah Mujahid a tweeté, tôt le 2 août, qu’une «attaque aérienne» avait été menée à l’aide de «drones américains». Le porte-parole des talibans accuse les Etats-Unis de ne pas avoir respecté les accords de Doha Joe Biden, qui était malade du Covid-19 et s’était soumis à un strict régime d’isolation lorsqu’il a ordonné la frappe le 25 juillet, a précisé lors de son allocution que l’opération n’avait fait «aucune victime civile». La présence d’Ayman al-Zawahiri à Kaboul constitue par ailleurs une «violation claire» des accords conclus à Doha en 2020 avec les Taliban, qui s’étaient engagés à ne pas accueillir Al-Qaïda sur leur sol, a noté le haut responsable américain. Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a ajouté le soir du 1er août qu’en «hébergeant et en abritant» Ayman al-Zawahiri, les talibans avaient «grossièrement violé l’accord de Doha» qui prévoyait le départ des troupes américaines d’Afghanistan. Zabihullah Mujahid a accusé de son côté les Etats-Unis d’avoir dérogé à ces accords en conduisant une frappe sur leur territoire. «De telles actions constituent une répétition des expériences ratées des 20 dernières années et sont contraires aux intérêts des Etats-Unis d’Amérique, de l’Afghanistan et de la région», a-t-il estimé.
Dans le cadre de l’accord de Doha, les Taliban ont promis de ne pas laisser l’Afghanistan redevenir une rampe de lancement du djihad international, mais selon les experts, le groupe n’a jamais rompu ses liens avec Al-Qaïda. «Ce que nous savons, c’est que les hauts responsables Taliban de Haqqani étaient au courant de sa présence à Kaboul», a détaillé un responsable de l’administration Biden. L’Arabie Saoudite se félicite de la mort du chef d’Al-Qaïda Riyad a exprimé sa satisfaction le 2 août, à la suite de cette annonce : «Le royaume d’Arabie saoudite se félicite de l’annonce par le président américain Joe Biden (…) de la mort du chef terroriste d’Al-Qaïda Ayman al-Zawahiri», a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Le ministère a qualifié al-Zawahiri d’«un des leaders du terrorisme qui a dirigé la planification et l’exécution d’odieuses opérations terroristes aux Etats-Unis, en Arabie saoudite et dans plusieurs autres pays du monde».
RT News