Le Président de la Transition au Mali, le Colonel Assimi Goïta, a officiellement autorisé, jeudi soir, la recomposition du Conseil National de Transition (CNT) passant de 121 à 147 membres.
La décision a été prise dans un décret présidentiel publié ce jeudi 21 juillet. Goïta précise que “le Conseil National de Transition est l’organe législatif de la Transition. Il est élargi par des représentants des Forces Armées et de Sécurité, du Mouvement du 5 juin (M5-RFP), des partis et regroupements politiques, des organisations de la société, des regroupements de femmes, des jeunes, des groupes armés signataires de l’accord pour la paix, des Mouvements de l’inclusivité, des organisations de défense des droits de l’homme entre autres”.
Le décret souligne que les candidatures sont déposés au double du quota proposé à chaque composante affirmant que le secrétaire général de la présidence reçoit les listes des candidatures dans un délai de 7 jours ouvrables, à compter de la date de publication du présent décret.
La révision de la charte de la transition au Mali approuvée en février dernier par le Conseil national de transition (CNT) a autorisé l’augmentation du nombre des membres du CNT de 121 à 147, tout en supprimant le poste de vice-président, conformément aux recommandations des Assises nationales.
Les autorités de la transition au Mali ont fixé, la date 4 février 2024 pour l’élection du président de la République, le 19 mars 2023 pour le référendum constitutionnel et le 29 octobre 2023 pour les législatives.
Une décision qui a permis la levée le 3 juillet dernier des sanctions économiques et l’ouverture des frontières avec les états membres imposées par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le 9 janvier 2022 à Accra au Ghana.
Anadolu Agency