L’armée congolaise a annoncé avoir neutralisé vingt-deux rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) et leurs armes récupérées, dans des combats qui ont eu lieu le week-end dernier dans le nord-est de la République démocratique du Congo, alors que 8 civils ont également été tués.
Ces affrontements ont eu lieu dans les villages Monge, Epanza, Otomaber et Ndimo dans la chefferie de Walese Vonkutu située dans la province de l’Ituri, a déclaré le porte-parole de l’armée dans la province, le lieutenant Jules Ngongo.
« 22 terroristes de l’ADF ont été naturalisés et plusieurs armes leur ont été arrachées. Ils sont en débandade », a déclaré l’officier.
Les combats durant les deux jours sont intervenus lorsque l’armée intervenait pour repousser les attaques des rebelles.
« Durant leurs attaques, les assaillants ont tué des civils, 8 au total », a déclaré à l’Agence Anadolu Dieudonné Losa, coordonnateur de la société civile de l’Ituri.
A chaque étape macabre, les rebelles abattaient des civils avant de se livrer aux actes de pillages et incendiés des maisons, d’après la même source.
Le porte-parole militaire a confirmé qu’il y avait des civils victimes avant l’intervention des militaires, mais ne les a pas dénombré.
Ces combats ont poussé de nombreux habitants, dont des retournés, à se réfugier dans les camps des militaires.
Présenté par l’organisation terroriste Daech comme sa branche en Afrique centrale (ISCAP), l’ADF, groupe armé d’origine ougandaise ayant fait souche dans l’Est de la RDC depuis 30 ans est accusé d’avoir massacré des milliers de civils en RDC et commis des attentats terroristes en Ouganda.
Depuis fin novembre 2021, les armées congolaise et ougandaise mènent des opérations conjointes contre ce groupe qui opère dans les provinces du Nord – Kivu et de l’Ituri.
Les deux provinces ont été placées depuis mai 2021 sous état de siège, mesure qui a donné plein pouvoir aux militaires et policiers.
Anadolu Agency