Au Burkina Faso, la période de deux ans de transition fixée conjointement par les autorités et la CEDEAO est née de l’initiative des militaires au pouvoir. C’est ce qu’a rappelé lors d’une conférence de presse tenue mercredi la ministre des Affaires étrangères. Selon Olivia Ragnaghnewendé Rouamba, cette date a été entièrement voulue et proposée par Ouagadougou.
“Les 24 mois pour compter du mois de juillet ont été une proposition du gouvernement du Burkina Faso, ça n’a jamais été un dictat comme d’aucuns le relèvent au niveau de la toile, ça a été librement proposé par le Burkina Faso pour être en phase avec la notion d’acceptabilité que la CEDEAO nous a demandée en termes de délais de la transition et en termes de contenu du chronogramme qu’on devait proposer”
Les autorités burkinabè prévoyaient jusqu’alors les dates du 24 décembre 2024 pour un référendum constitutionnel et du 25 février 2025 pour la tenue d’élections législatives et présidentielles. Après l’accord avec le CEDEAO, le nouveau calendrier n’a pas encore été annoncé.
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