L’Est de la RDC a été le terrain ce week-end de plusieurs attaques d’hommes armés, des présumés ADF. Il n’y avait pas de bilan définitif dimanche soir, mais la société civile de Beni dénombre plusieurs morts et des blessés.
Des hommes armés, membres présumés des ADF, Forces démocratiques alliées, ont écumé des villages du territoire de Beni dans le Nord-Kivu. Dans la nuit de vendredi à samedi 9 octobre, ils ont attaqué les villages de Mbingi et Mapasana, à environ 25 km à l’ouest du chef-lieu Oicha.
Selon le président de la société civile du territoire quatre personnes ont été tuées, sept motos et plusieurs maisons incendiées. Plusieurs personnes ont également été enlevées. Dimanche matin, selon lui, c’est le village de Mangazi, à quelque 7 km du lieu de la première attaque, qui a été ciblé par les rebelles. L’armée les a repoussés. Un rebelle a été tué, précise la même source
Ensuite, dans l’après-midi de dimanche, ils sont allés non loin de là, à Matekelambi et Mabuo, « où l’ennemi se trouve encore ». « Pour le moment nous avons un bilan de quatre personnes tuées et plusieurs autres disparues », a ajouté M. Katuo.
Le Nord-Kivu qui vit sous état de siège depuis le mois de mai. Dimanche soir, rapporteur général de la coordination de la société civile du territoire de Beni appelle à ce que des actions adaptées soient menées pour mettre fin aux violences dans la région.
Nous faisons appel à tout le monde pour nous venir en aide afin de retrouver la paix dans la région. Sinon notre avenir est douteux. Nous avons demandé qu’une évaluation à base communautaire soit faite. Mais nous craignions que s’il n’y a pas rapidement une évaluation, les grandes agglomérations risquent aussi d’être attaquées. C’est urgent que Kinshasa nous écoute.
Source: Rfi