Selon le calendrier académique de l’année scolaire 2021-2022, le mardi 15 septembre 2021 a été consacrer à la rentrée administrative des enseignants. En attendant la rentrée des classes prévues pour le vendredi 01 octobre, les enseignants ont rejoint leurs postes de travail afin de tout organiser pour le jour j. Pendant ce temps d’autres attendent que retentisse le son de cloche de la rentrée des classes.
Mais qui sont les plus à pleurer entre parents et enseignants dans le Burkina actuel ? Ce Burkina ou les prix des denrées de premières nécessités flambent au vu et au su de tous, mais que les mécontentements n’y changent rien. Partons du fait que les enseignants sont également des parents d’élèves, nous dirons donc que les parents sont les plus à pleurer. En plus des charges quotidiennes, un autre casse-tête s’y ajoute.
A l’approche de la rentrée, on ne s’étonne plus de voir un chef de famille monologuer souvent même avec le gestuel qui va avec. Comment payer la scolarité de cette année est le labyrinthe dans lequel il essaie de sortir. En effet les lycées et collèges publiques font défaut vu la croissance de la population. De même pour le peu qu’il y a, il faut un dessous de table pour avoir de la place pour son enfant et toutes sortes de pratiques ont cours dans ces établissements. Quant aux privés les frais augmentent chaque année.
Pour la classe de 6e, il faut au minimum 60.000f CFA. En plus des frais de scolarité, s’ajoute les fournitures scolaires. Aussi ces prix flambent sans cesse et certains établissements exigent une qualité donnée de fourniture. Afin de soulager un tant soit peu les parents, l’Etat devrait encadrer la fixation des frais de scolarité des lycées et collèges privés. Pallier à ces dessous de tables qui alourdissent davantage les charges des parents.