Après le rendez-vous manqué de 2015 – il avait été exclu suite à l’application du code électoral pour avoir soutenu le projet de modification de la Constitution ayant conduit à la chute de Blaise Compaoré –, Eddie Komboïgo a dit accepter « cette charge exaltante », validée par Blaise Compaoré, le président d’honneur du CDP.
Comme attendu, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), l’ancien parti au pouvoir, a investi Eddie Komboïgo ce dimanche candidat pour la présidentielle de novembre 2020.
C’est dans un palais des sports chauffé à blanc par des milliers de militants de l’ancien parti au pouvoir qu’Eddie Komboïgo a reçu l’acte d’investiture et le drapeau. Il a tenu à mettre fin à toute contestation sur le choix de sa personne. « Le président d’honneur, le camarade Blaise Compaoré, conformément aux statuts du parti, a validé le choix de ma candidature. J’accepte avec beaucoup d’humilité et d’honneur de porter cette charge exaltante pour relever le défi de la conquête du pouvoir » par les urnes.
Prenant la parole au nom des partis invités, Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition et candidat également à la présidentielle, a annoncé la signature prochaine d’un accord politique entre les différents partis de l’opposition. « Il faut que nous soyons soudés et rassemblés. C’est pour cela que nous avons travaillé sur un accord politique. Au premier tour, chacun d’entre nous va les mordre là où il peut les mordre et au second tour nous allons nous rassembler derrière ceux qui seront devant pour remporter la mise et renverser le MPP [parti de Roch Marc Christian Kaboré, au pouvoir] »
Quant au candidat Eddie Komboïgo, il a pris l’engagement de rassembler « tous les Burkinabè qui aspirent au changement pour une victoire totale au soir du 22 novembre ».
Source : rfi