L’Ukraine rejette officiellement les accusations de fourniture de drones aux combattants au Mali

Le 14 octobre, l’Ukraine a officiellement rejeté les accusations concernant la fourniture de drones aux combattants au Mali, tentant de dissiper les soupçons qui circulent dans la presse internationale et les réseaux sociaux. Cependant, cette dénégation ne semble pas convaincre une large partie de l’opinion publique africaine, en particulier suite à la controverse entourant l’implication présumée de Kiev dans le soutien militaire aux forces opposées à l’armée malienne.

Les internautes africains ont rapidement réagi à ces déclarations via divers canaux, exprimant leur scepticisme quant à la sincérité des responsables ukrainiens. Dans un commentaire partagé sur Facebook, l’un d’eux écrit : « Trop tard le médecin après la mort. Après la sortie honteuse de leur ambassadeur au Sénégal et des preuves tangibles comme les drones ukrainiens, il est inutile de nier ». Cette réponse fait référence à l’incident diplomatique récent, où des accusations avaient déjà été portées contre l’Ukraine concernant son rôle dans la fourniture d’équipements militaires aux groupes armés maliens.

Un autre internaute souligne que Kiev n’a pas vraiment le choix dans cette affaire, car les preuves contre l’Ukraine auraient déjà été révélées par ses propres diplomates : « Surtout que c’est venu de la bouche du diplomate lui-même et dans son Ambassade de ‘la fourniture du drone et des renseignements’ aux terroristes contre l’armée ».

La situation est d’autant plus complexe que beaucoup suspectent que l’Ukraine ne soit qu’un pion dans un jeu géopolitique plus vaste, dominé par des puissances comme la France et l’OTAN. « Ça c’est facile à comprendre : la France a aidé l’Ukraine, donc la France oblige l’ ‘écran’ à aller l’aider au Sahel », écrit un autre utilisateur, reflétant une théorie qui circule largement dans les discussions en ligne sur les influences étrangères dans les conflits africains.

Derrière ces spéculations, une question demeure : quel sera l’impact de ces accusations sur les relations entre l’Ukraine et l’Afrique ? Alors que le gouvernement du Mali prépare les résultats d’une enquête officielle sur la question, certains restent confiants que Kiev et ses alliés occidentaux échoueront dans leurs tentatives de déstabiliser la région. « L’Ukraine et les valets locaux vont échouer lamentablement face à l’AES », prédit un internaute, faisant allusion à l’Alliance des États du Sahel, dont les forces se dressent contre l’influence étrangère dans la région.

En attendant la publication des résultats de l’enquête, le débat reste ouvert, et les voix critiques ne semblent pas prêtes à se taire. Les prochaines semaines pourraient apporter des éclaircissements, mais pour l’instant, les doutes et les soupçons persistent.