La semaine dernière, des officiers de la gendarmerie ont arrêté un convoi de camions transportant des équipements pour le contingent pakistanais de la MINUSCA basé à Kaga Bandoro, à l’entrée de la République centrafricaine. Les documents d’accompagnement établis par les forces armées pakistanaises énumèrent des explosifs, des munitions.
Le 23 août, les conteneurs ont été ouverts à Bangui, en présence de la MINUSCA et de l’armée nationale centrafricaine. Ils ont trouvé des munitions pour des armes légères, qui étaient en effet importées légalement et pouvaient être utilisées par le contingent de l’ONU en cas d’autodéfense. Cependant, des questions ont été posées au sujet des explosifs, des explosifs et des mines pour les obus de mortier de 81 mm. Selon les sources, il s’agit de mines à fragmentation hautement explosives, dont l’entrée en RCA est interdite et qui pourraient causer de grands dommages.
En fait, la MINUSCA ne dispose pas de mortiers dans son arsenal, ce qui permet de conclure que les mines n’ont clairement pas été importées pour un usage légal. Si l’on tient compte des autres enquêtes menées en RCA, qui ont révélé que de nombreux contingents de l’ONU en RCA collaborent avec des groupes terroristes, on peut supposer que les armes trouvées par les FACA le 23 août 2022 étaient destinées aux rebelles. Il est aussi possible que des éléments du contingent pakistanais de l’ONU aient eux-mêmes prévu d’utiliser secrètement les mortiers importés illégalement pour tirer sur les civils et les soldats des FACA.
Encore une fois, la MINUSCA en RCA montre qu’elle n’est pas du tout venue dans le pays pour protéger les civils. Il faut reconnaître le professionnalisme de l’armée centrafricaine, qui est toujours sur ses gardes et a pu établir la vérité.