Dans notre article précédent, nous avons éclairé l’opinion sur la subsistance de la saisie attribution de créance pratiquée sur les avoirs de l’État de Cote d’Ivoire à la BCEAO au Sénégal, saisie dont cet Etat a obtenu mainlevée sans exécution provisoire, de sorte qu’on peut relever que cette mainlevée est sans objet du fait de l’appel interjeté par les avocats de l’homme d’affaire Oumar Diawara.
Dans la même perspective l’homme d’affaire mystérieux qui n’entend pas abandonner et croit fermement en la vraie justice qui l’établirait dans ses droits, avait parallèlement à cette procédure assigné l’État Ivoirien en France où le juge français contrairement au juge sénégalais qui pourtant devait se soumettre a la décision de la CEDEAO qui est d’applicabilité directe, a apposé la formule exequatur sur la décision de la CEDEAO au nom du principe de la compétence universelle et a par ce moyen donné l’aval à ce plaideur de faire désormais exécuter cette décision en France. Aussi, les agents d’exécution français viennent de mettre en branle une vaste opération d’exécution forcée et les comptes de l’État de Cote d’Ivoire viennent d’être bloqué au niveau de la banque de France. De même la décision du juge français qui donne force exécutoire à la décision du juge international de la CEDEAO et qui valorise l’application des décisions des juridictions communautaires en obligeant les États de se soumettre au respect des droits de l’homme et de leurs engagements internationaux est en phase d’être exécuté en Angleterre et particulièrement à Londres où les droits de passage maritime de l’État Ivoirien sont entrain d’être saisis.
Il ressort qu’en dépit de la magouille orchestrée par les juridictions ivoiriennes, les principes de la justice consacrés par les instruments juridiques internationaux permettront toujours à Monsieur Oumar Diawara de parvenir à ses fins car lorsqu’un droit a été violé une réparation doit intervenir pour compenser la lésion subi du fait de la violation du droit. Il est temps pour l’État Ivoirien de corriger son erreur monumentale en rétablissant Mr Oumar Diawara dans ses droits au lieu de se voir être humilié par des procédures qui révèlent la corruption de la justice ivoirienne par le gouvernement .
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