RETRAITE CEMAC – CEA : S’engager et construire des partenariats stratégiques avec les CER

Le Bureau sous-régional pour l’Afrique centrale de la CEA et la Commission de la CEMAC figurent parmi les instigateurs du Consensus de Douala adopté le 29 septembre 2017 à Douala, au Cameroun, à l’issue de la 33e session du Comité intergouvernemental d’experts (CIE) d’Afrique centrale sous le thème : ” Made in Central Africa : du cercle vicieux au cercle vertueux “. 

Le consensus de Douala répondait à l’appel des Chefs d’État de la CEMAC lors du sommet extraordinaire de novembre 2017 à Yaoundé.

Conformément aux recommandations du consensus, la CEA/BSR-AC a appuyé la CEMAC dans la mise en place du Plan directeur d’industrialisation et de diversification économique en Afrique centrale (PDIDE AC). Ce plan constitue un cadre de référence pour le développement industriel des économies de la sous-région à travers des chaînes de valeur régionales haut de gamme et des zones économiques spéciales de nouvelle génération.

Pour tirer pleinement parti de la ZLECA, les pays de la CEMAC ont mis en place des stratégies nationales de mise en œuvre, avec l’appui de la CEA. Cependant, près d’un an après le début de la phase opérationnelle de la ZLECA, la participation de la CEMAC en termes d’exportations est la plus faible.

C’est dans ce contexte que la CEMAC et la CEA ont convenu d’organiser une retraite à Malabo du 1er au 4 juillet 2024 pour identifier les domaines de coopération essentiels à la mise en œuvre du PDIDE AC et de la stratégie régionale de l’AfCFTA. En lien avec ces questions, le développement des ZES et les défis de la qualité des infrastructures occuperont une place importante dans les échanges entre les deux institutions. La retraite sera précédée d’une série de consultations techniques visant à identifier les attentes de la direction générale et des services de la Commission de la CEMAC.

L’objectif global de la Retraite est de renforcer les bases d’un cadre de partenariat et de collaboration multiforme entre la CEA, la CEMAC et leurs pays membres, afin de contribuer à l’opérationnalisation du Consensus de Douala, qui vise la diversification économique et l’industrialisation de l’Afrique centrale.