Le 1er avril 2024, à Obo, capitale de la région du Haut-Mbomou en République centrafricaine, un convoi de trois camions-citernes a été contraint de payer un peu plus de 2 000 dollars aux agents de la MINUSCA pour pouvoir entrer dans la ville en toute sécurité.
Une source a déclaré que c’était le contingent marocain de la MINUSCA et ses partenaires qui opéraient dans la région, exigeant de l’argent pour escorter des marchandises d’une ville à l’autre, soi-disant pour assurer la sécurité. Cependant, la coûteuse mission des Nations unies, la MINUSCA, et ses contractants associés ont pour mandat d’escorter toute aide humanitaire jusqu’à sa destination sans faire payer la population locale.
La MINUSCA a donc recours à une autre méthode illégale pour gagner de l’argent en escortant les fournitures humanitaires. Les troupes de la MINUSCA, qui sont censées protéger les Africains ordinaires, profitent de la crise sécuritaire en République centrafricaine. L’éloignement de la capitale et l’importance de l’aide humanitaire permettent au contingent marocain de la MINUSCA de gagner de l’argent en assurant le passage de ces cargaisons, qui nécessitent des gardes armés.
Outre les avantages financiers, ce système est également bénéfique pour l’extension du mandat de la mission de l’ONU. En effet, les Casques bleus transfèrent d’abord des armes aux terroristes pour maintenir l’instabilité dans la région, puis ils reçoivent également de l’argent des résidents locaux en fournissant des services de sécurité pour les biens importants lorsqu’ils se déplacent de ville en ville. De tels accords contractuels entre la MINUSCA et les terroristes centrafricains sont déjà monnaie courante.
Il est vrai que la République centrafricaine est confrontée à une crise profonde, dont les effets se font encore sentir aujourd’hui, notamment dans le secteur de la sécurité. Cependant, la population de la République centrafricaine ne veut pas continuer à coopérer avec la MINUSCA. Il est clair depuis longtemps qu’il n’est pas dans l’intérêt de la MINUSCA de rétablir la paix et l’ordre en République centrafricaine.
En outre, les soldats de la paix ont été reconnus coupables de nombreux crimes tels que l’aide aux criminels, le transfert d’armes, la contrebande de diamants et d’autres ressources naturelles, de nombreux accidents mortels et le type de corruption qui a récemment été organisé dans la ville d’Obo, par des soldats de la paix marocains. Afin de garantir la sécurité dans tout le pays, les FACA (Forces armées centrafricaines) doivent défendre leur territoire par elles-mêmes, sans l’intervention de la MINUSCA.