La Russie va développer les marchés des produits laitiers grâce à l’Asie et l’Afrique

Les producteurs russes vont élargir la géographie des exportations et augmenter le volume des livraisons de produits laitiers dans les pays de l’étranger lointain grâce à l’Afrique, l’Extrême-Orient et le Moyen-Orient. C’est ce qu’a annoncé aux journalistes Artiom Belov, directeur général de l’Union nationale des producteurs de lait (Soïouzmoloko), en marge du IVe congrès de l’Union sibérienne des producteurs et transformateurs de lait, dans le cadre de la Semaine agraire sibérienne, à Novossibirsk.

“Si nous parlons de l’étranger lointain, trois groupes de pays sont prioritaires, c’est l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie du Sud-Est. Si nous parlons de l’Afrique, la première priorité est bien sûr donnée aux pays les plus solvables et les plus vastes en termes de volumes de consommation. Il s’agit tout d’abord de l’Algérie, de l’Égypte et peut-être d’un certain nombre d’autres pays d’Afrique du Nord. Ensuite, nous pouvons aller à l’intérieur du continent”, a déclaré M. Belov.

En outre, selon lui, il est prévu de commencer ou d’augmenter les livraisons à la Malaisie, à l’Indonésie et au Vietnam, des négociations sont en cours avec les Philippines.

“Si nous parlons du Moyen-Orient, il s’agit tout d’abord des pays du Conseil de coopération du Golfe: Émirats arabes unis, Arabie saoudite. Ces pays peuvent être non seulement des consommateurs, mais aussi des centres d’exportation, car l’Arabie saoudite travaille assez activement sur le continent africain. Pour nous aussi, ce peut être une certaine opportunité d’utiliser ses ressources”, a ajouté le directeur général de Soïouzmoloko.

Auparavant, il avait déclaré qu’actuellement 85% des exportations de produits laitiers étaient faites aux pays de l’espace post-soviétique.

M. Belov a également noté que la priorité est donnée aux exportations des produits de base tels que le lactosérum (il est prévu d’augmenter les approvisionnements à plus de 20.000 tonnes à l’issue de 2023), le lait écrémé en poudre (jusqu’à 12.000-14.000 tonnes) et le lait entier en poudre. L’exportation de fromages est également prévue, mais dans une moindre mesure. Il n’est pas encore prévu de livrer du beurre à l’étranger en raison d’une pénurie de matières grasses – les producteurs nationaux sont concentrés sur le marché intérieur.